Avec le développement des nouvelles technologies, les entreprises du secteur des Life Sciences peuvent traiter des quantités inédites de données offertes par le corps humain. Elles deviennent de fait des entreprises technologiques. A l’inverse, en accédant aux informations de santé générées par les consommateurs, les entreprises technologiques deviennent des acteurs du secteur de la santé. Ces deux mondes se mêlent, fusionnent.
Quant à l'omniprésence des outils de partage sur mobile et en P2P, elle transforme les patients en super-consommateurs dont les comportements viennent nourrir l'écosystème de la santé.
Les entreprises du secteur des Life Sciences ont déjà commencé à appréhender ce nouvel environnement tiré par la demande, en se tournant vers des modèles axés sur les résultats de santé. Elles doivent maintenant réfléchir à la façon de s'associer aux plateformes numériques qui, en temps réel, recueillent, analysent et partagent de manière intégrée les données de santé.
Pour atteindre cet objectif, elles doivent collaborer et nouer des partenariats avec les autres acteurs de leur écosystème, les patients, les professionnels de santé, les établissements de soins, les régulateurs, les payeurs, les entreprises de grande consommation et les entreprises technologiques qui, tous ensemble, forment le secteur des Life Sciences 4.0 dont les modèles économiques reposeront sur la collecte et la valorisation des données de santé par les plateformes digitales.
Lire l'article "Quand le corps humain sera la plus importante base de données, qui en profitera?" sur le site EY.