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jeudi 18 avril 2024

Bristol Myers Squibb France et l'EDHEC Business School dévoilent les résultats de la seconde vague de leur baromètre de la santé connectée

Santé connectée : un recul de l’utilisation et une confiance en demi-teinte

Bristol Myers Squibb France et l'EDHEC Business School dévoilent les résultats de la seconde vague de leur baromètre de la santé connectée

Cette deuxième vague du baromètre de la santé connectée révèle une évolution prudente des perceptions et des usages :

  • une utilisation faible (24%) et en recul de 8 pts par rapport à la première vague fin 2022 des outils de santé connectée par les personnes atteintes de maladies chroniques dans le suivi et la gestion de leur maladie
  • un manque d’enthousiasme général vis-à-vis des outils de santé connectée - seuls 21% des Français sont prêts à utiliser tout ce qui existe en termes de santé connectée (-9 pts) et plus que 69% à utiliser davantage la santé connectée en général (-7 pts)
  • une chute de confiance dans les hôpitaux publics et privés en matière de santé connectée - seuls 52% des Français (-15 pts) considèrent désormais les services publics comme étant légitimes à proposer des services thérapeutiques numériques et 41% d’entre eux (-13 pts) pour les services privés

Paris, le 2 avril 2024 -  Après une première vague fin 2022, Bristol Myers Squibb et l’EDHEC Business School dévoilent les résultats de la seconde vague de leur baromètre de la santé connectée. Réalisé par IPSOS, il prend le pouls des Français et donne aux acteurs de l’écosystème de la santé connectée un aperçu de l'évolution de leurs perceptions alors que le numérique est de plus en plus présent avec notamment une nouvelle feuille de route du numérique en santé 2023-2027 pilotée par la Délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS).

Bristol Myers Squibb BMS

Menée auprès d’un panel national représentatif de 1000 Français âgés de 18 à 74 ans du 7 au 9 février 2024, cette seconde vague du baromètre montre des évolutions en un an en termes de besoin d’information, de pédagogie et de réassurance quant à l’utilisation de la santé connectée.

EDHEC

Une confiance des Français en demi-teinte    

IPSOS

Les résultats de la seconde vague du baromètre Ipsos pour Bristol Myers Squibb et l'EDHEC révèlent une baisse globale de la confiance des Français dans les outils de santé connectée, dans un contexte de multiplication des cyberattaques et de fuite de données de santé. 

Un recul de l’utilisation des outils de santé connectées

Seuls 21% des Français se déclarent prêts à utiliser tout ce qui existe en termes de santé connectée : et plus que 69% à être prêts à davantage l’utiliser en général (versus respectivement 30% et 76% en 2022). Les moins prêts à utiliser davantage les outils en santé connectés sont les plus âgés (59% des 55-74 ans) et les niveaux d'éducation les moins élevés (59% des niveaux inférieurs au bac). Les services de santé numériques impliquent souvent le partage de données sensibles. Or, les 9 attaques cybercriminelles dont ont été victimes différents groupes hospitaliers en France en 2023 ainsi que la fuite des données de la Sécurité Sociale de février 2024 pourraient expliquer ces résultats. 

On note une tendance à la baisse du niveau d’information de la population française sur le sujet de la santé connectée par rapport à la précédente vague d’interrogation : Les Français se déclarent davantage mal informés (30% vs. 23% en 2022). Un manque d’information plus fortement ressenti chez les 55-64 ans, les ruraux, et les femmes.

Néanmoins, une écrasante majorité des Français a déjà utilisé des outils de santé connectée : 84% pour prendre rendez-vous avec un médecin spécialiste (notamment des femmes 87% ; des CSP+ 88% ; et des Franciliens 89%) ; 78% pour prendre rendez-vous avec un médecin généraliste (notamment les Franciliens 89%). Concernant les applications de suivi de santé, 54% des Français déclarent en avoir déjà utilisé (58% chez les personnes ayant un accès facile à leur médecin) mais seuls 21% d’entre eux l'utilisent souvent.

Parmi les 37% de Français utilisant au moins occasionnellement une application de suivi de santé, et à la différence de la première vague, les ruraux (36% ; +4 pts versus 2022) sont désormais aussi nombreux que les urbains (37% ; résultat identique à 2022) à les utiliser régulièrement. Les personnes atteintes de problèmes respiratoires (48% ; +4 pts versus 2022) y ont davantage recours que celles atteintes d’autres maladies chroniques (38% ; +2 pts versus 2022).

Une chute de confiance dans les hôpitaux publics et privés 

La majorité des Français n’est pas en confiance pour partager ses données personnelles en dehors d’un partage avec son médecin traitant (85% versus 84% fin 2022), des organismes publiques (Assurance maladie : 62%) ou avec des hôpitaux (hôpitaux publics : 65%, hôpitaux privés : 51%). Seuls 12% et 15% des Français accepteraient de transmettre leurs données de santé personnelles respectivement aux GAFAM (12%) ou à leur banque/assurance (15%). Des résultats globalement stables par rapport à la première vague du baromètre. 

Le fait d’annoncer explicitement dans la question que les données personnelles fournies seront anonymisées encourage légèrement plus les Français à transmettre leurs données personnelles à des destinataires associées à des initiatives privées.

En effet, s’ils seraient +12 pts (37%) à accepter de fournir leurs données personnelles dans de telles conditions (vs. transmission de données sans spécifier qu’elles seront ou non anonymisées) aux entreprises du médicament, ils ne seraient que +4pts (53%) à le faire pour les organismes de recherche clinique et +6pts (18%) pour les GAFAM.

Seuls 52% des Français considèrent désormais les services de santé publics et 41% les services de santé privés comme étant légitimes à proposer des services thérapeutiques numériques, soit une baisse respective de 15 et 13 pts depuis la dernière enquête.

Par rapport à la première vague du baromètre, les craintes face à la santé connectée, notamment sur la sécurité et la fiabilité, sont en augmentation. 42% des Français expriment des craintes quant à la sécurité et au détournement des données contre 36% fin 2022. Cette crainte augmente avec l’âge et est partagée par 44% des 45-54 ans et 50% des 55-64 ans.

L’association médecin / Intelligence Artificielle : entre crainte et espoir

Les Français ont tendance à faire davantage confiance à l’IA lorsqu’elle permet de prévenir des maladies avant qu’elles ne surviennent. 65% d’entre eux accepteraient de changer leur mode de vie sur les recommandations d’une Intelligence Artificielle dans ce cas.

2/3 d’entre eux sont également en faveur de l’utilisation de l’IA pour limiter les tests de médicaments sur les êtres vivants..

Toutefois ils ont une perception mitigée des bénéfices offerts par les services / solutions thérapeutiques numériques (big data, IA…) pour la santé personnalisée. Une courte majorité d’entre eux (55%) pensent que leur utilisation est bénéfique avec une sur-représentation des 18-34 ans et des CSP+. Un tiers des Français exprime également des doutes quant à la fiabilité des outils connectés. Cette Intelligence Artificielle dont beaucoup parlent reste une inconnue en laquelle les Français n’ont pas une grande confiance (note de confiance moyenne de 4,6/10). Cependant, lorsqu’on leur explique comment elle est déjà utilisée pour accélérer le processus de diagnostic des cancers du sein, ils sont 57% à avoir davantage confiance.

Enfin, si elle ne remplacera pas le médecin (opposition ferme de 36% des répondants), l’IA générative est envisagée pour accompagner le médecin dans le diagnostic pour 19% des Français, pour les tâches administratives pour 16% des Français, pour le rendre plus performant/mieux formé tout au long de sa carrière pour 23% des répondants. Aujourd’hui encore, les Français font davantage confiance à leur médecin seul pour le traitement (60%) et le diagnostic de pathologie (58%) qu’au couple médecin-IA pour respectivement 37% et 39% d’entre eux.

Le défi de la révolution numérique en santé     

Ce baromètre s’inscrit dans le cadre de la Chaire de recherche « Management in Innovative Health » créée en mai 2022 par Bristol Myers Squibb et l’EDHEC Business School qui vise à contribuer à l’accélération de l’innovation dans le domaine de la e-santé au bénéfice des patients.

Entreprise biopharmaceutique centenaire, Bristol Myers Squibb s’est positionnée depuis plus de 10 ans sur les médicaments pour traiter les maladies graves où les besoins médicaux sont importants comme le cancer, les maladies cardiovasculaires, auto-immunes et neurologiques. Entreprise biopharmaceutique de premier plan, Bristol Myers Squibb est persuadée que la science prédictive et les capacités numériques, associées aux capacités scientifiques, peuvent considérablement accroître sa capacité à découvrir et à concevoir de nouvelles thérapies plus personnalisées qui peuvent offrir les meilleurs résultats aux patients dans le monde entier... lire tout le communiqué de presse de Bristol Myers Squibb France - lire le rapport d'étude Ipsos pour Bristol Myers Squibb - EDHEC Baromètre santé connectée 2e vague [PDF] - lire le communiqué de presse de l'EDHEC [PDF] -