Moteur de Recherche de l'Industrie Pharmaceutique [websites sélectionnés]

mercredi 14 février 2024

Enquête « Les Français et le numérique en santé » menée par la Délégation au numérique en santé (DNS)

Confiance et utilisation du numérique en santé, sécurité́ des données de santé, retours d’expérience de Mon espace santé... afin de mieux déceler les habitudes et les freins des Français en matière de numérique en santé, la Délégation au numérique en santé (DNS) a mené́, avec Verian (ex Kantar Public) et Harris Interactive, une vaste enquête qualitative et quantitative intitulée « Les Français et le numérique en santé ». 

Délégation au numérique en santé (DNS)

La Délégation au numérique en santé a dévoilé lundi 5 février 2024, les résultats d’une étude sur la perception du numérique en santé menée avec deux instituts de sondage auprès d’un échantillon représentatif de 2 032 français. À cette occasion, la DNS est revenue sur les leviers identifiés afin de continuer à développer les usages du numérique en santé, dans un cadre éthique et inclusif. 

Les Français utilisent de plus en plus le numérique en santé 

Aujourd’hui 90% des Français ont déjà eu recours à au moins un outil / service numérique en santé.  

Ils sont 74% à considérer que le développement du numérique en santé aura un effet positif sur la coordination des différents praticiens dans le suivi du dossier médical des patients.  

Néanmoins, des inquiétudes demeurent, notamment en raison du risque de déshumanisation des soins et de l’égalité d’accès à tous les services.  

Les Français et leurs données de santé 

86% des Français considèrent légitimement leurs données de santé comme particulièrement sensibles et redoutent, pour 78%, qu’elles soient utilisées à des fins commerciales ou qu’elles fassent l’objet de piratage.  

Les Français et Mon espace santé  

Mon espace santé

82% des Français déclarent connaître Mon espace santé, 50% l’avoir déjà utilisé et 35% déclarent avoir activé leur profil Mon espace santé. C’est un chiffre particulièrement élevé au regard du nombre d’activation de comptes. 

Les Français réagissent positivement à la promesse de Mon espace santé. En effet, ils sont 93% à estimer avoir un droit d’accès à tous les documents qui sont émis sur eux en matière de santé et 75% d’entre eux font confiance à Mon espace santé concernant la sécurité de leurs données. En outre, plus de la moitié des non-utilisateurs de Mon espace santé envisagerait y avoir recours si leur médecin le leur recommandait. 

source : communiqué de presse Le numérique en santé : ce qu’en pensent les français

jeudi 8 février 2024

ROFIM et AMA dévoilent la première solution globale de téléassistance chirurgicale

Marseille, France – 1 février 2024 – ROFIM, concepteurs de logiciels de télémédecine et AMA CORPORATION PLC ("AMA") (ISIN GB00BNKGC5 - mnemo ALAMA), annoncent le lancement d'une solution globale pour la téléassistance chirurgicale, couvrant les phases pré, per et post-opératoires.   

AMA

Cette solution intégrée, accessible via un navigateur web, s’étend de la téléexpertise à l’assistance d’expert à distance. Elle permet aux centres médicaux de solliciter un avis spécialisé auprès d'un centre de référence en transmettant le dossier médical et les imageries préopératoires du patient (scanner, IRM, etc.) et en organisant des réunions pluridisciplinaires inter-centres. Lors de l'opération, grâce à la réalité assistée, le chirurgien peut partager son point de vue en temps réel avec un expert distant. L'expert reçoit divers flux vidéo en simultané (lunettes connectées, caméras tierces, colonne endoscopie, etc.) et bénéficie de fonctionnalités avancées telles que le pointage vidéo, la prise de photos annotées, le partage de documents en direct, le zoom, et le contrôle de la luminosité et des contrastes.   

ROFIM

Cette solution chiffrée et sécurisée, sans conservation de données, représente un avantage considérable pour les centres requérants, les centres experts et les patients selon le Dr Daniel Pietrasz, chirurgien à l’hôpital Paul-Brousse AP-HP : « Pour les centres requérants, cela signifie un transfert d'expertise et un maintien d'activité, surtout pour les cas complexes. Pour les centres experts, c'est l'opportunité d'étendre leur influence au-delà des frontières géographiques et d’apporter un second avis pour des situations chirurgicales complexes comme la transplantation et l’utilisation des machines de perfusion. Quant aux patients, ils bénéficient d'un échange d’expertise chirurgicale afin d’anticiper les éléments clés de la prise en charge en pré, per et post-opératoire. » Le produit peut également être utilisé au sein de CHU pour assister des chirurgiens juniors au bloc opératoire.    

chaire Innovation « Bloc OPératoire Augmenté », dite BOPA

Cette solution innovante, fruit de la collaboration entre ROFIM et AMA, trouve son origine dans un partenariat au long cours avec la chaire Innovation « Bloc OPératoire Augmenté », dite BOPA (AP-HP, Institut Mines Telecom, Université Paris Saclay). Elle est déjà en place dans plusieurs établissements de santé, dont BOPA, et déployée par les ARS et GRADeS de Guyane et Martinique. Aux yeux du Pr Éric Vibert, chirurgien transplanteur à l’hôpital Paul-Brousse AP-HP et fondateur de la chaire Innovation BOPA, l’émergence de cette solution sous l’impulsion du Dr Daniel Pietrasz est une belle illustration de la dynamique de transformation des pratiques au bloc opératoire du fait de l’arrivée de nouveaux outils numériques, notamment parce qu’elle favorise des coopérations nouvelles entre centres. A ce titre, elle s’inscrit dans le cadre des grandes orientations du grand plan France 2030, lancé par l’État afin d’accompagner et d’accélérer l’innovation en santé et l’amélioration continue des soins... lire le communiqué de presse de ROFIM et AMA [PDF] -

jeudi 25 janvier 2024

9 lauréats engagés pour l’accélération du numérique en santé ont été récompensés lors de la quatrième cérémonie des Talents de la e-santé

La quatrième cérémonie des Talents de la e-santé a distingué des acteurs porteurs de projets innovants.  

Un événement animé par l’humoriste Tom Villa et organisé par l’Agence du Numérique en Santé et la Délégation au numérique en santé. 

 Paris, le 18 janvier 2024 – La quatrième édition des Talents de la e-santé vient de s’achever. Evénement « hybride » organisé par l’Agence du Numérique en Santé (ANS) et la Délégation au numérique en santé (DNS), les Talents de la e-santé valorisent l’engagement des acteurs de terrain sur le numérique en santé. Le concours était ouvert à tous ceux ayant mis en œuvre un projet structurant de e-santé avec des usages réels et concrets sur le terrain : territoires, industriels, établissements de santé, organismes de formation, startups ou encore institutionnels (ARS et GRADeS). Les Talents récompensent également la collaboration entre acteurs et leurs efforts conjoints pour concrétiser leur projet.  

Agence du Numérique en Santé (ANS)

110 dossiers, 23 finalistes, 8 catégories primées, 1 coup de cœur du jury 

Composé de membres de l’ANS et de la DNS, de représentants des usagers, de représentants des professionnels de santé et médico-sociaux, de représentants des directeurs d’établissement, d’institutionnels et de personnalités du numérique et de la santé, le jury a examiné 23 dossiers de projets candidats, tous innovants, et apportant des usages concrets sur le terrain.

Délégation au numérique en santé (DNS)

Nouveauté cette année, une première sélection a été réalisée en ligne via un vote ouvert à tous. Au total, ce ne sont pas moins de 16 400 votes qui ont départagé les 3 premiers dossiers sélectionnés dans chaque catégorie. 

9 lauréats œuvrant pour l’avenir du système de santé français

Les Talents de la e-santé sont un rendez-vous incontournable pour valoriser les acteurs qui mènent des projets de e-santé structurants pour leur territoire et pour l’avenir du système de santé français. Remis par une marraine ou un parrain de renom, chaque prix reconnaît la qualité du travail collectif et est une formidable opportunité de donner de la visibilité à son projet.


 

Talents e-santé 2023 – les projets lauréats 

  • Prix de l'éthique du numérique en santé : E-medicom 

Descriptif : L'application E-medicom répond au besoin des familles lors de l'hospitalisation d'un proche d’être informées du suivi régulier de l’état de santé du patient. Les médecins peuvent transmettre des informations fiables via des messages vocaux ou écrits. L’application permet une interaction efficace entre médecins, infirmiers et familles améliorant ainsi l’organisation des soins. L'application E-medicom est utilisée actuellement par plus de 7 800 familles et par 200 soignants. L’application respecte le RGPD et les données sont hébergées chez un hébergeur de données de santé.

  • Prix de la cybersécurité : NouVey 

Descriptif : NouVey est un label réunionnais piloté par l’ARS réunionnaise qui propose des outils aux professionnels de santé pour attirer davantage l’attention des acteurs de santé sur la cybersécurité. 

  • Prix Mon espace santé : Up and Space Martinique 

Descriptif : Up and Space Martinique prévoit l'identification de 10 tiers-lieux et/ou EVS, répartis sur l’ensemble du territoire, - lieux d'accueil de la solution de téléconsultation proposée par Numerisat. Les zones blanches seront desservies par solution satellitaire. Enfin, un médiateur numérique en santé, formé, présent sur site, accompagnera individuellement  l’usager/l’aidant/le proche à la création et la prise en main de Mon espace santé. 

  • Prix de l'innovation numérique dans le secteur médico-social : Terapace (TEléxercice par la Réalité Augmentée chez des Paralysies CErébrales) 

Descriptif : Terapace est une application numérique dans un casque de réalité mixte qui propose un programme de rééducation destiné aux enfants atteints de paralysie cérébrale et de lésions cérébrales acquises. Ce dispositif permet de donner facilement accès aux patients à une rééducation adaptée, ludique et interactive en projetant des objets virtuels en 3D dans le monde réel et en enregistrant les performances des jeux réalisés. 

  • Prix de l'innovation numérique en ville : Application Rare Disease Knowledge (RDK) 

Descriptif : L'application RDK est un dispositif médical de classe I agissant comme un moteur de recherche dédié aux maladies rares. Développé en collaboration avec Orphanet (Inserm), il guide les professionnels de santé depuis la détection des premiers symptômes jusqu'à l'orientation vers le centre expert approprié. En favorisant l'accès aux dernières connaissances sur les maladies rares, RDK vise à réduire l'errance diagnostique et accélérer la prise en charge des patients, en alignement avec le plan national maladies rares 3. 

  • Prix de l'innovation numérique à l'hôpital : Aalia.Tech

Descriptif : La mission d'Aalai.Tech vise à améliorer l'accès aux soins et à promouvoir une meilleure prise en charge des patients en utilisant les nouvelles technologies au service de l'intérêt général, indépendamment de l'origine, de la culture et de la langue des patients. 

  • Prix de l’innovation numérique en prévention : Lorio, Breathe and play 

Descriptif : Lorio, développé par Happlyz Medical, est un dispositif médical innovant sous la forme d'une flûte électronique connecté à des jeux vidéo, conçus spécifiquement pour la rééducation respiratoire. Il s'adresse aux 3,5 millions de personnes en France souffrant de pathologies respiratoires chroniques telles que l'asthme sévère, la mucoviscidose, la bronchite chronique et des maladies rares.  

  • Prix de la formation et de la sensibilisation : Akivi.fr  

Descriptif : Akivi a pour mission d’accompagner les futurs soignants dans leur formation sur le corps humain. Akivi propose un dispositif d’accompagnement en anatomie avec des visualisations d’images en stéréoscopie 3D, des réalisations d’images à partir de vrais organes humains et des contenus éducatifs adaptés au niveau des apprenants. Akivi propose ainsi une évolution significative d’apprentissage par rapport aux atlas en 2D, aux visions en 3D à plat et aux images graphiques ne représentant pas la réalité. 

  • Le prix coup de cœur du jury : P4DP – Platform for Data in Primary care 

Descriptif : La plateforme P4DP apporte une contribution significative à l’amélioration de l’efficacité et de la qualité des soins en médecine de première ligne en optimisant l’utilisation des données pour une meilleure gestion de la santé des patients. La plateforme vise l’exploitation « augmentée » des données par les médecins de ville, chercheurs et étudiants afin de permettre le développement de la recherche en médecine de ville pour l’amélioration du système de santé Français par un accès de facilité à des données fiables, des tableaux de bords et des outils de modélisation prédictive.

Communiqué de Presse de l’Agence du Numérique en Santé (ANS)Les Talents de la e-santé -


mercredi 17 janvier 2024

Décret n° 2023-1222 du 20 décembre 2023 relatif à la prescription électronique

Publics concernés : caisses primaires d'assurance maladie, établissements de santé, professionnels de santé, distributeurs au détail de dispositifs médicaux.

Objet : mise en œuvre de la prescription électronique.

Entrée en vigueur : le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication, dans les conditions prévues à son article 5.

Notice : le décret définit les conditions de mise en œuvre et d'entrée en vigueur de la prescription électronique entendue comme la dématérialisation des prescriptions de soins, de produits de santé et de prestations établies ou exécutées par les professionnels de santé et leur transmission à l'assurance maladie par voie électronique. Il définit également les droits des patients à l'égard de ces précisions dématérialisées et de leurs conditions d'exécution ainsi que les cas ou circonstances dans lesquels la dématérialisation pourra, par dérogation, ne pas être mise en œuvre par les professionnels.

Références : le décret est pris pour l'application de l'article 1er de l'ordonnance n° 2020-1408 du 18 novembre 2020 portant mise en œuvre de la prescription électronique. Le décret et les dispositions du code de la santé publique et du code de la sécurité sociale qu'il modifie peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance .

Lien : Décret n° 2023-1222 du 20 décembre 2023 relatif à la prescription électronique -

vendredi 12 janvier 2024

Withings annonce BeamO, un puissant check-up santé, chez soi, disponible en France courant juin 2024

Withings annonce BeamO, un puissant check-up santé, chez soi

● Ce premier multiscope marque une avancée révolutionnaire dans le domaine des dispositifs médicaux à domicile. BeamO ouvre une nouvelle ère au un check-up de santé complet à domicile ou en télévisite avec un médecin

● Jusqu’alors, le thermomètre était l’outil de santé pour évaluer son état à domicile. BeamO est le «nouveau thermomètre» du futur qui équipera chaque foyer. BeamO permet de prendre la température, mais en plus il ouvre un champ d'analyse nouveau à la maison: l'étude du coeur et des poumons.

● BeamO fusionne les capacités d'un thermomètre, d'un électrocardiogramme, d'un oxymètre et d'un stéthoscope dans un appareil de surveillance à domicile, permettant de surveiller à la fois le cœur et les poumons.

Withings

Las Vegas CES et Issy-les-Moulineaux – 7 janvier 2023 - Withings, leader mondial de la santé connectée, dévoile BeamO - un dispositif de bilan de santé 4-en-1 révolutionnaire. Ce « multiscope » avancé permettra de mesurer les principaux indicateurs vitaux pris lors des consultations médicales et sera disponible en France courant juin 2024. Pour la première fois, BeamO combinera les capteurs d'électrocardiogramme, d'oxymètre, de stéthoscope et de thermomètre pour transformer le thermomètre classique en un outil puissant de surveillance régulière de la santé du cœur et des poumons. Puissant et plus petit qu'un smartphone, il est conçu pour aider les familles à réaliser un check-ups de santé à domicile et améliorer considérablement la qualité des téléconsultations.

BeamO


“BeamO est un appareil multiscope révolutionnaire. Avant, la température corporelle était la seule analyse de santé régulièrement effectuée à domicile. BeamO va bouleverser la mesure des principaux paramètres vitaux effectués lors des visites médicales et les rendra possible à domicile. Ces données précieuses fourniront une vue d’ensemble de l’état de santé des utilisateurs. Elles permettront de détecter des signes avant-coureurs de potentiels problèmes de santé. Au lieu de prendre ces mesures plusieurs fois par an dans un cadre clinique, il sera désormais possible de les évaluer au quotidien,” déclare Eric Carreel, Fondateur et Président de Withings. “BeamO sera le thermomètre du futur, permettant d’évaluer à la fois la température et d’observer l’état du cœur et des poumons.” "La télémédecine post-pandémie est devenue monnaie courante. Bien que pratiques et rentables, les consultations à distance ne permettent pas aux professionnels de santé d’effectuer les mêmes contrôles que dans leur cabinet. BeamO rendra cela possible à distance avec un appareil combinant les fonctionnalités de quatre équipements médicaux différents", poursuit-il... lire le communiqué de presse de Withings [PDF] -



mercredi 3 janvier 2024

La télésurveillance médicale va-t-elle révolutionner la prise en charge des patients ? [Alcimed]

Récemment intégrée au droit commun, la télésurveillance médicale permet un suivi rapproché et personnalisé des patients. Même si son utilisation n’est pas encore généralisée, les avantages qui en découle sont nombreux, notamment pour les cas chroniques. Dans cet article, Alcimed revient sur le développement de cette pratique médicale, les impacts et les perspectives d’adoption de ces nouveaux outils dans la prise en charge médicale.

Alcimed

  1. Qu’est-ce que la télésurveillance médicale ?
  2. L’impact de la télésurveillance médicale
  3. La reconnaissance de la télésurveillance par le droit commun : un changement structurant
  4. L’acceptation de la télésurveillance dans les pratiques médicales : un défi à relever

Qu’est-ce que la télésurveillance médicale ?

A l’aide d’un dispositif médical numérique (DMN), la télésurveillance permet l’interprétation à distance de données médicales par un professionnel de santé puis la prise de décisions relatives à la prise en charge. Les données patients peuvent être rentrées manuellement par celui-ci ou bien automatiquement à l’aide d’un dispositif connecté enregistrant des données cliniques.

La télésurveillance peut être mise en place pour tout patient dont la prise en charge nécessite une période de suivi médical continu ou intensifié. Cette méthode de suivi avancée est particulièrement adaptée aux personnes à risque d’hospitalisation ou de complication et rechutes comme les patients atteints de pathologies chroniques, dégénératives ou en sortie d’une hospitalisation.

L’impact de la télésurveillance médicale

La télésurveillance présente de nombreux avantages pour les patients, les professionnels de santé ou encore les établissements de santé :

  • Amélioration de la qualité de prise en charge des patients grâce à l’anticipation des complications et la modulation des traitements au plus proche du lieu de vie du patient.
  • Amélioration du confort de vie des patients grâce à la prise en charge personnalisée et la réduction des déplacements pour se rendre aux rendez-vous médicaux.
  • Renforcement de la coordination des différents professionnels de santé autour du patient grâce à une communication plus fluide et plus régulière des informations.
  • Réduction des ré-hospitalisations, consultations non planifiées et des coûts qui y sont liés pour des professionnels et établissements de santé.

La reconnaissance de la télésurveillance par le droit commun : un changement structurant

Le programme ETAPES instauré en 2014 par le ministère des Solidarités et de la Santé a permis l’expérimentation de solutions de télésurveillance. Celle-ci visait à faire naître des démarches expérimentales et préfigurer ce que pourrait représenter une organisation de la télémédecine à l’échelle nationale. Plusieurs solutions de télésurveillance répondant aux cahiers des charges publiés ont donc pu être testées par des professionnels de santé tout en garantissant une utilisation rémunérée.

Cette expérimentation ayant prouvé son efficacité, il a été décidé d’inscrire la télésurveillance dans le droit commun en juillet 2023 . Aujourd’hui, 5 cas d’usage sont reconnus :

  • L’insuffisance cardiaque
  • Le port de prothèses cardiaques implantables à visée thérapeutique
  • L’insuffisance rénale
  • L’insuffisance respiratoire
  • Le diabète

Même si cette liste s’applique à un nombre de circonstances bien définies, il est important de mentionner que toutes les situations médicales sont potentiellement concernées par la télésurveillance comme en oncologie ou dans le cadre du suivi de la fertilité. En outre, la HAS a précisé que d’autres pathologies pourront à l’avenir être concernées et prises en charge après avis favorable

De plus, pour permettre une prise en charge par l’Assurance Maladie, le DMN utilisé doit être marqué CE, certifié et évalué. Ensuite, le professionnel de santé en charge du suivi médical du patient, ainsi que le fournisseur de la solution, perçoivent une rémunération par patient et par trimestre.

L’acceptation de la télésurveillance dans les pratiques médicales : un défi à relever

Malgré la reconnaissance de la télésurveillance dans le droit commun et son inscription dans le plan Innovation Santé 2030, les défis d’ordre juridique (responsabilité juridique, protection de la vie privée, sécurité des données) et technique (qualification du personnel médical, interopérabilité des systèmes, débit de communication) restent encore d’actualité... lire la suite de l'article d'ALCIMED : La télésurveillance médicale va-t-elle révolutionner la prise en charge des patients ? - Alcimed Télémédecine -

jeudi 14 décembre 2023

Depuis le 27 novembre, Doctolib offre la possibilité aux soignants d’échanger avec leurs patients grâce à une messagerie praticien-patient intelligente.

À l’occasion de son 10e anniversaire, Doctolib ouvre un nouveau chapitre placé sous le signe de l’innovation.

Depuis 2013, Doctolib développe des solutions visant à faire gagner du temps médical et du confort de travail aux personnels de santé, à développer leur activité et à offrir de nouveaux services à leurs patients. Après 10 années d’existence, Doctolib ouvre un nouveau chapitre marqué par une forte accélération de l’innovation : dès le 27 novembre et tout au long de l’année 2024, Doctolib va lancer de nouvelles solutions majeures pour les soignants et les patients : messagerie praticien-patients, communications groupées, outils de coopération, paiement en ligne… 


Doctolib



Dans les prochains jours, Doctolib va offrir la possibilité aux soignants d’échanger avec leurs patients grâce à une messagerie praticien-patient intelligente

Depuis des années, les soignants nous alertent sur la surcharge de travail liée aux nombreuses sollicitations de leurs patients en dehors de leur consultation ;

Cette surcharge est principalement liée au fait que les soignants jonglent entre de nombreux canaux de communication non sécurisés (téléphone, email, courriers, sms) et non intégrés dans leurs outils de travail ; 

Pour répondre à ces problématiques, Doctolib lance une messagerie praticien-patient unique, sécurisée, intégrée dans leurs outils

  • Elle permet de gérer dans un seul et même endroit tous les échanges avec les patients. Aujourd’hui sur Doctolib, chaque mois, près de 3 millions de documents sont déjà partagés par les soignants à leurs patients.  
  • Doctolib souhaite ainsi permettre aux soignants de reprendre le contrôle sur leurs communications, en leur permettant d’instaurer leurs propres règles de communication et sans exposer leurs coordonnées personnelles. 
  • Les soignants auront la possibilité d’initier la conversation et d’accepter ou non que le patient y réponde. 
  • Ils auront également la liberté de proposer ou non à leurs patients de leur soumettre des demandes précises, pour des catégories pré-déterminées, paramétrables par les soignants.
  • Cette nouvelle solution a été co-construite avec près de 150 soignants issus de toutes les principales spécialités médicales et paramédicales.

La messagerie sera disponible en France à partir du 27 novembre. 



Des communications groupées et ciblées pour une médecine plus préventive

Aujourd’hui, les soignants manquent de temps et de moyens pour jouer un rôle plus préventif alors qu’ils sont un interlocuteur de confiance pour des patients qui cherchent à être plus autonomes dans la gestion de leur santé. 

Ils ne sont pas équipés pour communiquer auprès d’une catégorie de personnes au sein de leur patientèle (par âge, par genre, etc) ou pour envoyer une communication au groupe le plus pertinent (ex : patients vulnérables, patients souffrants d’une pathologie) ;

Dès le 27 novembre, les praticiens auront la possibilité d’envoyer des communications groupées et ciblées à leurs patients. 

  • L’objectif de cette fonctionnalité est de permettre aux soignants de faire de la prévention le pilier de la santé des patients en envoyant des campagnes à partir de modèles prêts à l’emploi, et basés sur les recommandations de la HAS et des autorités de santé. 
  • Ils pourront, par exemple, contacter simplement tous leurs patients éligibles à une campagne de vaccination, en fonction de leur âge, de leur genre, de leur motif de consultation ou de leur dernier motif de consultation. Après réception de ce message, les patients concernés pourront prendre directement rendez-vous pour un vaccin chez leur médecin en quelques clics. 
  • Les soignants pourront également utiliser ce service de communication groupée pour informer leur patientèle des dernières actualités de leur cabinet (fermeture exceptionnelle, déménagement, activation de la messagerie patients, période de congés,…). 

L’année 2024 sera marquée par une accélération forte de l’innovation chez Doctolib

En 2024, Doctolib prévoit aussi le lancement de nombreuses autres fonctionnalités qui contribueront à faire gagner du temps de soins et à améliorer le confort des soignants parmi lesquelles : 

Le service de messagerie entre soignants, qui sera renforcé grâce à la technologie de Siilo, entreprise néerlandaise acquise cette année par Doctolib, et premier service de coopération des soins en Europe. 

  • Doctolib Team deviendra Doctolib Siilo, la future messagerie universelle, gratuite et sécurisée qui simplifie la coopération entre professionnels de santé en Europe avec de nombreuses évolutions à venir. Doctolib prévoit de connecter gratuitement près de 500 000 praticiens entre eux en Europe. Le lancement est prévu au premier semestre. 

Un gestionnaire de tâches intelligent, pour limiter la surcharge de travail des soignants en dehors des consultations et leur permettre de gagner en temps médical et en productivité. Avec cet outil, ils bénéficieront d’une vision complète et centralisée sur l’ensemble de leurs tâches administratives et médicales au sein d’un outil intégré à leur logiciel. Ils pourront ainsi hiérarchiser et déléguer toutes les tâches de leur cabinet (liste des patients à relancer, liste des rendez-vous à déplacer, tâches de leur secrétariat, liste des fournitures à acheter…)

Un système d’enregistrement en ligne amélioré, pour permettre aux patients de mieux se préparer avant une consultation. Selon le motif de consultation, les soignants pourront proposer à leurs patients de compléter un questionnaire en ligne personnalisable, leur demander d’envoyer ou de signer directement en ligne des documents spécifiques. Tout sera intégré directement dans la fiche du patient, permettant aux soignants de gagner en temps et en confort. 

Le paiement en ligne des consultations au cabinet, pour limiter le temps de règlement des consultations qui peut empiéter sur le temps de soin. 

Dans les prochains mois, l’intelligence artificielle aidera les soignants à mieux prendre en charge les patients 

Doctolib travaille actuellement à l’introduction de deux innovations majeures grâce à l’intelligence artificielle pour soutenir les soignants, leur libérer un temps médical précieux et améliorer la qualité des soins. Dès l’année prochaine, Doctolib proposera : 

Un assistant médical qui vise à libérer du temps médical aux soignants en assurant la transcription en temps réel des consultations, la préparation des plans de traitement, la rédaction des lettres d’adressage ou encore l’accès à des ressources médicales. 

Un assistant personnel qui réduira la charge administrative des soignants, en classant automatiquement les documents reçus et en les associant au patient et en leur permettant de mieux utiliser les différentes solutions du logiciel Doctolib... lire le Communiqué de Presse Doctolib du 23 novembre 2023 -