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jeudi 22 novembre 2012

Les entreprises à la pointe en matière de « digital » sont significativement plus profitables que leurs concurrentes (étude mondiale réalisée par Capgemini Consulting et le « MIT Center for Digital Business »)

Capgemini Consulting
5 novembre 2012 – Capgemini Consulting, la marque de conseil en stratégie et transformation du groupe Capgemini, et le “MIT Center for Digital Business” annoncent les résultats d’une nouvelle étude mondiale sur le thème de la transformation « digitale », c’est-à-dire l’usage par les entreprises des technologies comme les medias sociaux, le mobile, l’analyse des données et les objets connectés. Intitulée, ‘The Digital Advantage: How digital leaders outperform their peers in every industry’, l’étude montre comment les entreprises tirent partie de la transformation « digitale » et comment les plus matures d’entre elles parviennent à être 26% plus performantes que la moyenne de leur industrie. Pourtant, très peu d’entreprises ont encore accompli une véritable transformation numérique.



Basées sur 400 entretiens réalisés avec des dirigeants d’entreprises mondiales, ces deux années d’étude révèlent que la maturité « digitale » revêt deux dimensions. L’intensité digitale, d’une part, (le « quoi ») qui recouvre l’usage par l’entreprise des technologies « digitales » et l’intensité du processus de transformation (le « comment »), d’autre part, qui décrit les moyens mis en place par l’entreprise en vue de piloter sa transformation. Les entreprises qui font preuve d’une plus grande maturité sur ces deux points tirent parti de « l’avantage digital » et sont plus performantes que leurs concurrentes.

La maturité « digitale » est synonyme de performance

L’étude établit une réelle supériorité des entreprises qui ont accompli leur transformation « digitale ». Ces entreprises appelées « Digirati » dans l’étude surperforment leurs concurrentes sur le plan financier. Elles génèrent en comparaison de la moyenne de leur industrie 9% de revenus supplémentaires par employé, se révèlent 26% plus profitables et sont mieux valorisés (+12%) par les marchés financiers.



La maturité digitale est facteur de performance pour tous les secteurs d’activité, du secteur de la haute technologie aux entreprises industrielles

Cette étude démontre aussi que bien que chaque secteur économique ait un niveau de maturité « digitale » qui lui est spécifique, on trouve des leaders en la matière dans chacun d’entre eux et ces derniers dominent leurs pairs. Ainsi, alors que certaines entreprises font preuve d’attentisme en matière de digital, d’autres ont déjà pris les devants.

 

L’étude montre le plus fort pourcentage de « Digirati » dans les secteurs d’activités de la haute technologie (38%), de la banque (35%), de l’assurance (33%) de l’industrie du voyage (31%) et des télécoms (30%). On trouve aussi des « Digirati» dans les secteurs du commerce de détail (26%), des produits de grande consommation (24%), des utilities (20%), de l’industrie manufacturière (12%) et de la pharmacie (7%) même si ces secteurs sont moins matures.

etude capgemini MIT 2012 the digital advantage maturity breakdown by industry

Selon Patrick Ferraris, co-auteur de l’étude pour Capgemini Consulting : “Nos deux années de recherche nous ont permis d’identifier une classe d’entreprises, les « Digirati », qui surperforment considérablement leurs concurrentes. Ces entreprises n’ont ni des talents ni une histoire particulière mais des dirigeants qui ont rapidement compris l’intérêt d’investir dans un programme de transformation « digitale » dont ils récoltent aujourd’hui des fruits très significatifs en matière de performance.»... lire la suite du communiqué de presse Capgemini Consulting -

jeudi 5 juillet 2012

La France progresse dans l’adoption des technologies de santé [Accenture]

Accenture
Paris, le 22 mai 2012 – D’après un travail de recherche mené par Accenture dans le domaine de la santé connectée, le développement des systèmes d’information de santé commence à progresser en France, à la fois pour les soins généralisés et spécialisés. Il ressort également de cette étude réalisée dans huit pays (Allemagne, Angleterre, Australie, Canada, Espagne, Etats-Unis, France, et Singapour) que la France progresse en matière d’échange d’information de santé, en particulier entre hôpitaux universitaires et dans le traitement des pathologies chroniques.

Pour Béatrice Falise-Mirat, directeur de l’activité Santé d’Accenture en France : « La mise en place d’une santé connectée en France est en cours. L’Etat, les acteurs régionaux et les investisseurs privés cherchent à développer une approche continue et intégrée de la prise en charge du patient, et à progressivement abandonner l’approche sectorisée. ».

L’objectif du travail d’Accenture est d’identifier la maturité de différents systèmes de santé dans une perspective d’utilisation de plus en plus systématique de solutions informatiques adaptées. Les conclusions apportées par l’étude sont le fruit de travaux de recherche basés notamment sur des entretiens qualitatifs (plus de 160) avec des représentants du secteur de la santé, parmi lesquels des représentants des pouvoirs publics, des cliniciens, des spécialistes de la santé numérique, des universitaires, etc. Ils se basent également sur une enquête menée auprès de 3 700 médecins dans les huit pays concernés et dont les résultats ont été publiés en début d’année. Il ressortait de cette première enquête qu’il existe un consensus chez les médecins autour des avantages liés à l’utilisation des nouvelles technologies dans le domaine de la santé même si les défis pour construire un environnement numérique de santé connectée à l’échelle mondiale sont encore nombreux.

Ces travaux intitulés « Une santé connectée : la voie idéale vers une intégration des soins de santé » utilisent un indice de maturité de la santé connectée mis au point par Accenture, qui compare les progrès relatifs des différents pays en matière d’adoption des systèmes informatiques de santé et de recours à l'échange des informations de santé (EIS) entre les cliniciens et les établissements.

Cet indice est calculé à partir de l’usage par les médecins de 4 fonctionnalités informatiques clés (outils administratifs, saisie électronique des notes sur les patients, alertes/rappels électroniques et systèmes informatisés d’aide à la décision) et de 7 fonctionnalités d’administration et d’échange des informations de santé en liaison avec d’autres acteurs (communication électronique, notifications en ligne, orientation vers un confrère par voie électronique, accès en ligne aux données cliniques concernant les patients examinés par un établissement différent, ordonnance électronique, réception de résultats cliniques et demandes d'examens par voie électronique).

indice accenture de maturité de la santé connectée

L’étude fait ressortir des différences dans l’utilisation de l’informatique appliquée à tous les types de soins. Dans le domaine des soins généralistes, par exemple, l’Espagne affiche le degré le plus élevé de « maturité » de la santé connectée. En effet, d’après l’étude, 58 % des médecins espagnols utilisent habituellement des fonctions informatiques de santé, et 52 % pratiquent régulièrement l’échange d’informations. Bien que l'indice de maturité de l’utilisation des systèmes informatiques dans les soins généralistes soit plus élevé en Angleterre (63 %) et en Australie (62 %), le recours à l'échange d'informations par les médecins généralistes est nettement moins fréquent.

Concernant les soins spécialisés, les systèmes d’information de santé ou l'échange d'informations sur les patients se situent généralement à un stade moins avancé que chez les praticiens de soins généralistes, à quelques exceptions près, notamment à Singapour. L’étude montre toutefois que les spécialistes américains et allemands utilisent tout autant les systèmes informatiques que leurs confrères généralistes. C’est au Canada et en Australie que la prévalence de l’échange électronique d’informations serait la plus faible.

Les conclusions pour la France en regard des autres pays étudiés : L’étude montre que la France a fait des progrès significatifs en matière d’adoption des systèmes d’information de santé et de communication des informations, en particulier dans les soins généralistes.

  • Environ 86 % des médecins généralistes français saisissent informatiquement leurs notes sur les patients, pendant ou après la consultation, contre 71 % environ pour les autres pays étudiés. 
  • L’étude montre également que 57 % des praticiens, aussi bien dans les soins généralistes que spécialistes, recourent aux outils électroniques pour alléger la charge administrative, ce qui dépasse légèrement la moyenne de 53 % pour l’ensemble des huit pays. 
  • 29% des médecins généralistes et 35% de spécialistes communiquent par voie électronique avec leurs confrères d’autres établissements ou cabinets, alors que respectivement 44% et 43% le font en Espagne et 12% et 36% en Allemagne. 
  • Environ 10 % des médecins reçoivent une notification électronique des interactions de leurs patients avec d’autres organisation de santé, soit un peu en deçà de la moyenne des pays étudiés qui se situe à 18 %. 
D’après l’étude d’Accenture, l’échange d’information de santé prend forme en France, en particulier entre hôpitaux universitaires, et dans le traitement des pathologies chroniques.

  • Environ 60 % des médecins généralistes français reçoivent par voie électronique les résultats destinés à alimenter le dossier médical électronique de leurs patients, ce qui dépasse la moyenne de 56 % enregistrée par l’étude. 
  • Environ 20 % des médecins généralistes et spécialistes envoient par voie électronique des lettres de recommandation à d'autres établissements ou cabinets, soit un tout petit peu moins que la moyenne de 24 % sur les huit pays. 
  • Seulement 12 % des médecins généralistes et 21 % des spécialistes ont envoyé par voie électronique des demandes d’analyses à des laboratoires, contre 32 % pour l’ensemble de l’étude. 
  • Quelque 17 % des spécialistes envoient leurs ordonnances aux pharmacies par voie électronique, ce qui correspond à la moyenne des huit pays étudiés... lire la suite : La France progresse dans l’adoption des technologies de santé - Accenture - Étude sur le Système de Santé Connecté -

mardi 29 mai 2012

Le GIE TOI [Télémédecine Océan Indien] choisit NextiraOne pour relier les professionnels de santé

GIE Télémédecine Océan Indien
21 Mai 2012 - NextiraOne, en partenariat avec Mobius Technology, travaille pour la mise en place d’un WAN visant à interconnecter plus de 10 000 professionnels de santé de la Réunion et Mayotte sur une période de 5 ans

 NextiraOne, en collaboration avec le fournisseur d’accès Internet Mobius Technology, a été sélectionné par le Groupement d’Intérêt Economique Télémédecine Océan Indien (GIE TOI) pour interconnecter de façon sécurisée les professionnels de santé et centres médicaux de la Réunion et de Mayotte, et leur permettre de bénéficier de nombreux services.

Le GIE TOI, structure rassemblant les établissements de santé publics et privés ainsi que la plupart des professionnels de santé des deux îles, conduit pour le compte de ses membres et avec le soutien financier de l’Agence de Santé de L’Océan Indien, un ensemble de projets régionaux liés aux systèmes d’information de santé, pour contribuer à l’amélioration de la prise en charge du patient et de la coordination des soins.

« Grâce au travail de NextiraOne et Mobius Technology, nous allons pouvoir mener à bien notre projet R2S, qui vise à développer les infrastructures et les services nécessaires à l’échange d’informations médicales entre acteurs de la santé à la Réunion et à Mayotte. Notre but est de créer un réseau privé sécurisé et connecté, permettant d’améliorer la collaboration entre les professionnels de santé de l’Océan Indien et de servir de support au développement efficace des solutions et services que nous proposons à nos adhérents», déclare Antoine Lerat, Directeur du GIE Télémédecine Océan Indien. « L’offre proposée par NextiraOne et Mobius Technology était la plus compétitive en terme de rapport qualité/prix, nous avons également fortement apprécié le sérieux et le professionnalisme des deux sociétés ».

La Réunion sert actuellement de site pilote pour ce projet, avec la mise en place d’un CHU composé de deux sites principaux distants de 80 kilomètres : le site de Saint-Denis et le site de Saint-Pierre. Il s’agira du tout dernier CHU créé en France. La fusion entre les deux établissements ainsi que les contraintes géographiques et météorologiques de l’île – périodes cycloniques notamment - sont tout autant de défis que les équipes de NextiraOne ont dû relever pour réaliser le projet.

« Grâce à NextiraOne et au projet du GIE Télémédecine, le CHR de La Réunion situé à Saint-Denis et à Saint-Pierre, ainsi qu’à terme tous les professionnels de santé de la Réunion pourront bénéficier de nombreux services parmi lesquels des services de visioconférence, de téléphonie, d’accès Internet, et de télémaintenance des matériels médicaux par des prestataires externes. Ce sont plus de 1500 utilisateurs par site qui pourront bénéficier de l’interconnexion haut débit 1gbps entre les deux établissements, des différents services de communication ainsi que du dépannage 24h/24 », ajoute Dominique Talandier, Directeur Adjoint, Directeur des Systèmes d’Information et d’Organisation du CHR de La Réunion.

Afin de mener à bien ce projet censé faciliter l’accès homogène aux soins et aux ressources médicales (les imageries médicales par exemple) sur l’île de La Réunion et à Mayotte, NextiraOne a mis en œuvre un réseau MPLS, opéré par le fournisseur d’accès Internet Mobius Technology, des services de transport de données, ainsi que la création d’un annuaire des professionnels de santé et un portail santé permettant à chaque acteur médical de bénéficier des services proposés par NextiraOne... lire la suite du communiqué de presse NextiraOne -

mardi 22 mai 2012

eDevice dévoile HealthGO, la première plateforme technologique complète pour la télésanté

eDevice
10 mai 2012 - eDevice dévoile le HealthGO lors du salon ATA (American Telemedicine Association) à San-Jose en Californie -

HealthGO est une plateforme de suivi de patients à distance conçue pour permettre aux fournisseurs d’appareils médicaux de mettre en œuvre rapidement une solution innovante, paramétrable et fiable. Les solutions de télémédecine HealthGO améliorent la qualité de vie des patients et la qualité des soins grâce au suivi à domicile tout en favorisant des modèles économiques de santé plus maitrisés.

Le besoin pour les solutions de suivi de patients à domicile augmente et l’accroissement de l’espérance de vie, le coût des maladies chroniques et la pression financière sur les systèmes de santé vont accélérer cette tendance.

Selon l’institut Berg Insight, à la fin de 2011, seulement 2,2 millions de patients dans le monde utilisaient un service de suivi médical à domicile basé sur un équipement connecté alors que plus de 200 millions de personnes en Europe et aux Etats-Unis souffrent de maladies pour lesquelles le suivi à distance pourrait apporter une amélioration, ainsi qu’une diminution du coût des soins. Le nombre de systèmes de suivi de patients à distance utilisant la connectivité cellulaire devrait augmenter de 34,6% par an au cours des cinq prochaines années.



Avec son équipe d’experts dans les systèmes embarqués, dans les télécommunications machine-à-machine (M2M) et dans les appareils médicaux, eDevice a construit une gamme de “passerelles médicales universelles”. Le HealthGO sera commercialisé par des sociétés de suivi de patients à domicile dont les contraintes en matière de qualité et de régulation sont lourdes. Développer en interne les spécifications, la conception et réaliser les tests et la qualification des produits impliqueraient des ressources financières et humaines trop importantes. eDevice permet à ces sociétés de se concentrer sur leur activité principale et leur offre la possibilité de lancer une solution complète sans s’engager dans le processus long, coûteux et risqué de la mise au point d’un moniteur médical.

eDevice, HealthGO est une plateforme de suivi de patients à domicile
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Les HealthGO sont complets et paramétrables. Ils offrent des capacités de connexion étendues (RTC, Ethernet, GPRS/3G), des interfaces avec les périphériques de surveillance des paramètres vitaux à travers les technologies Bluetooth et USB, un tensiomètre intégré (en option sur HealthGO+), un écran tactile, un micro et un haut-parleur, ainsi qu’une interaction avec le patient sous forme de questions-réponses pour le suivi médical. Ils permettent aussi d’afficher des informations, des messages, la météo ou des informations de santé... lire la suite du communiqué de presse eDevice -

jeudi 10 mai 2012

Welch Allyn a présenté des solutions uniques de gestion des données patient à l’occasion du Congrès World of Health IT 2012

Welch Allyn
May 07, 2012 - La société mettra en exergue ses solutions connectées configurables conçues pour résoudre les problèmes de sécurité des patients et de gestion des signes vitaux

Welch Allyn, un fabricant de premier plan mondial de matériel de diagnostic médical, présentera des solutions évolutives qui capturent, formatent et transmettent les signes vitaux depuis le lieu de soin jusqu’aux dossiers médicaux électroniques (DME) cette semaine au Congrès World of Health IT (WoHIT) 2012 qui se tient à Copenhague, au Danemark. La société proposera aux visiteurs des démonstrations pratiques de ses dernières offres, dont le nouveau Connex® Integrated Wall System, sur le stand 927.

« Cette semaine au WoHIT, nous effectuerons des démonstrations de solutions connectées flexibles qui offrent des avantages cliniques et économiques spécifiques aux installations et prestataires européens dans le domaine des soins de santé », a déclaré Hisham Hout, vice-président directeur chez Welch Allyn de la région Europe et Moyen-Orient. « Nos solutions fournissent aux médecins un accès quasiment instantané aux enregistrements des signes vitaux des patients, leur permettant de prendre rapidement des décisions informées. Au final, nous répondons à la demande croissante pour des technologies puissantes, mais néanmoins faciles à utiliser, qui anticipent et résolvent les problèmes qui sont uniques à la région ».

Le Connex Integrated Wall System (IWS) de Welch Allyn incorpore près de 100 années d’innovation dans une unité unique. Le système intègre des instruments traditionnels d’évaluation physique de Welch Allyn – un otoscope et ophtalmoscope intégré – associés à la technologie dernier cri d’évaluation des signes vitaux du Connex® Vital Signs Monitor (VSM). Le Connex VSM est un appareil tout en couleur, à écran tactile, de surveillance des signes vitaux qui fournit des mesures automatiques telles que le rythme cardiaque, la pression artérielle, la température, l'oxymétrie de pouls, le poids et l’hémoglobine totale ; des paramètres manuels tels que la respiration, la hauteur et le niveau de douleur ; et des modificateurs tels que la position du corps, des détails sur la O2 thérapie et bien d’autres paramètres.

En incorporant la technologie Connex VSM dans le Connex IWS, l’unité murale peut être configurée pour les vérifications ponctuelles, le suivi à intervalles ou les modes de triage, et elle est idéale pour les sites utilisant un DME ou un système d'information hospitalier. Le Connex IWS réduit nettement le temps consacré à la transcription manuelle et les cas d’erreur humaine, il a en outre la capacité de transférer automatiquement des données vers un DME. De plus, il permet la visualisation à tout moment et en tout lieu d'un réseau des enregistrements des signes vitaux des patients.

« Il y a des années de cela, nous avons décidé de capturer les dossiers électroniques des patients sur le réseau informatique de la clinique », a déclaré Olivier Geoffroy, directeur technique et logistique à la Clinique Pasteur de Toulouse, en France. « Aujourd’hui, le système de Welch Allyn s’est révélé être la solution la plus viable en termes de suivi de l’identité, de soins de qualité et d’optimisation du temps. Il prend en charge les politiques en matière de haute technologie que la clinique souhaite mettre en œuvre ».



Le système mural personnalisable prend en charge la technologie de Welch Allyn et celle des ses partenaires industriels, et l’architecture ouverte permet aux installations de protéger leur investissement, les mises à niveau et les nouvelles technologies pouvant être ajoutées à mesure de leur disponibilité.

« Le besoin de simplifier la documentation sur les données des patients a un impact profond sur notre manière de développer nos produits », a ajouté M. Hout. « La sécurité des patients et la réduction des erreurs de transcription sont des préoccupations fondamentales – dans les hôpitaux, dans les cliniques isolées et dans les cabinets des médecins à travers l’Europe. Nous concevons des produits personnalisables qui offrent plus d’efficacité et davantage d’options de configuration afin d’aider à façonner l’avenir de la fourniture de soins de santé au-delà des approches traditionnelles en vue de connecter, gérer et partager les informations sur les patients – et d’améliorer dans le processus les soins apportés aux patients ».

vendredi 27 avril 2012

Canada : Les prestateurs de soins ont maintenant un accès mobile aux dossiers de santé électroniques

ClinicalConnect
20 avril 2012 (Hamilton, ON) - Un accès plus rapide signifie des soins de santé plus sûrs et de meilleure qualité - Les prestateurs de soins autorisés peuvent maintenant utiliser des appareils mobiles pour accéder de façon instantanée et sécurisée à l'information sur la santé de leurs patients, accélérant ainsi le processus de prise de décisions pour leur offrir de meilleurs soins, a annoncé Murray Glendining, vice-président exécutif de Hamilton Health Sciences Corporation et directeur des ressources informationnelles du Réseau local d'intégration des services de santé (RLISS) de Hamilton Niagara Haldimand Brant (HNHB).

« La combinaison d'un appareil entièrement mobile, comme le iPad, et de données complètes sur les patients d'un réseau d'hôpitaux par l'intermédiaire de ClinicalConnect génère une capacité de prise de décision rapide, efficace et sûre, directement au chevet du patient, à toute heure du jour ou de la nuit », dit le docteur Rafi Setrak, urgentologue du Système de santé de Niagara.

ClinicalConnect, un portail Web sécurisé, relie les systèmes d'information hospitaliers des 28 hôpitaux et des 2 centres d'accès aux soins communautaires (CASC) des RLISS de HNHB et de Waterloo Wellington, auxquels on peut maintenant accéder à l'aide d'appareils mobiles. Ces appareils pourront bientôt recevoir les résultats d'examens diagnostiques en temps réel, permettant ainsi aux cliniciens de prendre des décisions et d'appliquer un traitement plus rapidement.

cyberSanté Ontario

cyberSanté Ontario a récemment financé l'expansion de ClinicalConnect au coût de 5,3 millions de dollars, dans le cadre de sa stratégie provinciale visant à optimiser les systèmes régionaux actuels qui relient les cliniciens aux hôpitaux locaux.

« Nous faisons quotidiennement des progrès dans l'implantation et l'adoption des dossiers de santé électroniques. Tout est une question de rendre les renseignements médicaux accessibles aux prestateurs de soins, rapidement et de façon rentable. C'est ce que nous faisons en travaillant de concert avec les hôpitaux locaux et les RLISS, affirme Greg Reed, président et chef de la direction de cyberSanté Ontario. Nous finançons les programmes existants et nous créons de nouveaux systèmes qui permettront aux médecins d'échanger l'information au sein d'un réseau provincial d'hôpitaux, de cliniques de santé familiale et de cabinets de médecins. »

Inforoute Santé du Canada

Inforoute Santé du Canada (Inforoute) a investi un million de dollars dans le projet. Une partie du financement a servi à permettre aux cliniciens d'avoir un accès mobile sécurisé aux renseignements médicaux d'autres établissements de santé, comme les hôpitaux, les CASC et les centres anticancéreux.

« Quand les prestateurs de soins ont un accès immédiat aux renseignements médicaux essentiels, comme les résultats d'analyse de laboratoire et d'examen diagnostique, les décisions cliniques peuvent être prises plus rapidement et le patient peut être traité plus tôt », dit Richard Alvarez, président et chef de la direction d'Inforoute... lire la fin du communiqué de presse Inforoute Santé du Canada -

vendredi 20 avril 2012

Nouveau soutien financier public-privé pour la création de jeunes entreprises e-santé

CDC Entreprises
18/04/2012 - Le Fonds National d’Amorçage annonce un deuxième investissement en souscrivant au fonds Technocom 2 avec Alcatel-Lucent, Orange, Groupe SEB et Soitec -

François BAROIN, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et René Ricol, Commissaire général à l’Investissement annoncent le deuxième investissement d’un montant de 18,7 millions d’euros du Fonds National d’Amorçage (FNA) dont la gestion est confiée à CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. Ce fonds d’amorçage géré par Innovacom a vocation à financer de jeunes entreprises du numérique, issues de la recherche française. Alcatel-Lucent, Orange, Groupe SEB et Soitec s’engagent aux côtés du FNA.

Le Fonds National d’Amorçage (FNA) a été mis en place dans le cadre des investissements d’avenir afin de soutenir en leur apportant des fonds propres à un stade très précoce les entreprises qui développent des innovations technologiques.
Innovacom

Technocom 2, doté de plus de 30 millions d’euros à l’issue de ces engagements, financera pour des montants allant de quelques centaines de milliers à plusieurs millions d’euros des créations d’entreprises issues de la recherche publique, académique ou industrielle française, dans les technologies numériques appliquées aux réseaux, à l’énergie, à la maison intelligente et à la santé. Cinq domaines techniques sont privilégiés : matériaux et composants, intégration de systèmes logiciels dans ces composants, communication entre objets et avec l’utilisateur, gestion des données, connectivité très haut débit. Technocom 2 prévoit de financer et d’accompagner une quinzaine de jeunes entreprises à fort potentiel de croissance.

A ses côtés, dans une logique de partenariat public / privé ambitieux, Alcatel-Lucent, Orange, Groupe SEB et Soitec, acteurs privés reconnus dans le domaine des technologies numériques, affirment en abondant ce fonds, leur engagement en faveur de la création d’entreprises.

Le Comité Stratégique de Technocom 2, qui comprend des représentants de chaque partenaire public ou privé, dont CDC Entreprises au titre du FNA, le pôle de recherche de Sorbonne Paris Cité, ainsi que le Directeur de Telecom ParisTech, assiste Innovacom dans l’évaluation des projets et le parrainage industriel des entreprises financées. Outre leur engagement financier, les quatre partenaires privés joueront un rôle actif dans l’identification des projets et dans l’accompagnement des entreprises sélectionnées.

La société de gestion, Innovacom, a déjà noué des accords avec plusieurs pôles de compétitivité et incubateurs publics, particulièrement pertinents sur les priorités technologiques du fonds.

vendredi 13 avril 2012

SFR, agréé hébergeur de données de santé, veut devenir un acteur référent de l’e-santé

SFR
12 / 04 / 12 -  Après avoir signé un partenariat avec FujiFilm dans le domaine de l’imagerie médicale, SFR poursuit son développement dans le cloud computing appliqué au secteur de la santé. En devenant« hébergeur de données de santé », SFR peut désormais fournir aux acteurs de la santé publics et privés, un service d’hébergement, de stockage et de connectivité avec un haut niveau de sécurité et de confidentialité.

Avec cet agrément, SFR Business Team, activité de services aux entreprises de SFR, annonce son premier accord avec le Noble Age pour l’hébergement des données de ses patients. Spécialisé dans la prise en charge des personnes âgées dépendantes, le Noble Age vient de choisir SFR pour l’hébergement d’une application de DPI (Dossier Patient Informatisé) commune à ses 40 établissements.

Fort de cet agrément et de ce premier contrat, SFR Business Team souligne sa volonté de devenir un acteur référent de l’e-santé. Cette volonté s’inscrit dans sa stratégie de cloud computing qui s’appuie sur des actifs solides : une infrastructure maîtrisée de bout-en-bout comprenant des data centers sécurisés situés en France.

jeudi 5 avril 2012

Rapport annuel d'Ernst & Young sur l’Industrie Mondiale des Sciences de la Vie « accès aux soins de santé, partout » : médias sociaux nouvelle génération, se recentrer sur les patients...

Ernst and Young
13 mars 2012 - Innovations de rupture et pressions sur les coûts incitent les entreprises du secteur des Sciences de la Vie à se recentrer sur les patients - Saisir le plein potentiel que représente la médecine personnalisée exige de combiner à la fois science médicale et science comportementale -

Ernst & Young publie son rapport annuel sur l’industrie mondiale des Sciences de la Vie : « Progressions, The third place : Health care everywhere».

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies chroniques constituant à présent les trois quart des dépenses de santé dans les pays développés, les entreprises du secteur des Sciences de la Vie vont devoir faire face à une pression encore plus forte sur les coûts. Elles doivent démontrer qu’elles sont en mesure d’aider leurs patients à adopter des comportements plus sains en matière de santé afin de les accompagner plus efficacement dans la gestion de leurs soins. Cependant, pour se développer dans ce contexte, les entreprises vont devoir réinventer fondamentalement leur modèle d’entreprise pour les recentrer sur le patient ; un tournant que peu d’entreprises ont, à ce jour, été capables de prendre.

Ce nouvel impératif – mieux comprendre le comportement des patients et favoriser les changements positifs – est accéléré par deux tendances clés. La première concerne les mesures incitatives au changement qui transfèrent le risque financier des payeurs sur les industriels ou prestataires du secteur qui, pour le gérer, vont devoir modifier les comportements des patients. La seconde, concerne les technologies responsabilisant les patients – applications Smartphones, médias sociaux, capteurs, moniteurs – qui permettent aux personnes d’exercer un contrôle plus direct sur leurs données et leur santé. Ce changement entraîne également l’apparition d’un concept défini dans le rapport comme « The third place» dans les soins de santé. En déplaçant l’épicentre du système des soins de santé de l’hôpital et du cabinet médical vers ce « troisième endroit » – où que le patient puisse être –, le concept révolutionnaire de « l’accès aux soins de santé, partout » se traduira par une pérennisation du système de soins, mais provoquera également de grandes ruptures dans les entreprises qui n’arriveront pas à adapter leurs modèles d’entreprise en conséquence.

ernst and young progressions 2012 the history of the future
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D’après Virginie Lefebvre-Dutilleul, avocat, associé, responsable du secteur Sciences de la Vie chez Ernst & Young : « quel que soit leurs produits ou services, les entreprises du secteur des Sciences de la Vie doivent s’atteler à modifier les comportements pour améliorer les résultats de leur offre en termes d’efficacité pour l’économie des soins de santé. Remodeler son propre business model, exige la prise d’initiatives audacieuses de la part des entreprises. Cependant, le futur système de santé procurera de nombreux avantages et opportunités aux entreprises désireuses de comprendre les motivations réelles du comportement des patients.»

La technologie « The third place » dans le système de soins 

Le rapport Progressions mentionne plusieurs tendances technologiques qui sont à l’origine de la transition vers le concept de « l’accès aux soins de santé, partout », à savoir :

  1. Les médias sociaux nouvelle génération – S’appuyant sur l’apparition de sites de médias sociaux dédiés à la santé qui permettent aux patients, aux médecins et à leurs proches de discuter de leur situation, des effets indésirables et des traitements appropriés qui s’offrent à eux, de nouveaux sites, tels que Treato lancé par First Life Research, vont encore plus loin. Ils utilisent le traitement du langage naturel et l’intelligence artificielle pour déterminer les schémas et les tendances se dessinant à partir des thèmes de discussion amorcés sur de nombreux sites. D’autres encore renseignent les patients sur les coûts et la qualité – pour que l’économie des soins de santé gagne encore en transparence. 
  2. « Ludification » – L’utilisation croissante des jeux électroniques et de jeux en ligne, longtemps considérés comme ayant des effets négatifs, sont de plus en plus utilisés, pour permettre ainsi de favoriser l’apparition de comportements plus sains en matière de santé : meilleure alimentation, surveillance du poids et observance. Des start-up innovantes, telles que Keas et HealthPrize, ont développé des programmes utilisant conjointement les jeux, les médias sociaux et la technologie, pour aider le nombre croissant des employeurs désireux d’encourager leurs salariés à adopter des comportements plus sains en matière de santé. Selon une autre approche de « ludification » de la santé, le Centre d’Innovation des Soins de Kaiser Permanente’s Garfield entreprend des recherches sur des jeux aidant les médecins et autres personnels de santé à améliorer leurs compétences et réduire les erreurs de diagnostic. 
  3. Médicalisation des équipements grand public – et consumérisation des équipements médicaux – La frontière entre les objets du quotidien et les équipements médicaux s’estompe rapidement. Les Smartphones et autres appareils sont de plus en plus dotés de capteurs intégrés et de connexions sans fil, entraînant une responsabilisation accrue des patients qui sont capables de générer, puis de surveiller leurs propres données médicales et d’interagir avec les professionnels de santé, sans avoir à consulter...lire la suite du  communiqué de presse Ernst & YoungRapport « Progressions 2012 , The third place : Health care everywhere» d'Ernst & Young -

jeudi 29 mars 2012

Étude internationale de KPMG menée sur l'offre de soins numérique

KPMG
Jeudi 29 Mars 2012 - Les baby-boomers technophiles vont stimuler le développement des services de santé en ligne  - Selon l'étude internationale de KPMG menée sur l'offre de soins numérique

Selon l'étude « Accelarating innovation : the power of crowd, le « la force du nombre » est essentiel à la transformation

Les baby-boomers technophiles instruits - « la force du nombre » - vont favoriser l'adoption des services de santé en ligne , selon une nouvelle étude de KPMG International.

L'étude de KPMG et de la Manchester Business School, Accelerating Innovation: the power of the crowd (Accélérer l'innovation : la force du nombre) se base sur des entretiens approfondis de spécialistes de la santé numérique de 15 pays dans le monde, En raison de la démographie fluctuante, ainsi que de la nécessité de réduire les coûts et d'accroître la qualité des soins, les services de santé en ligne sont considérés comme une nécéssité absolue pour faire face aux besoins mondiaux d'amélioration et d'efficience du système de santé.
principaux facteurs d'adoption de services de santé en ligne kpmg mbs 2012
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Pour près de 60 % des personnes interrogées, les deux principaux facteurs d'adoption de services de santé en ligne seront dus aux demandes des patients (61 %) et à la nécessité d'augmenter l'efficacité du système de santé (58 %). Plus de 30 % des répondants ont déclaré que le principal obstacle à l'intégration de systèmes en ligne durables est leur financement (34 %), alors que 29 % pensent qu'il s'agit des réticences des professionnels.
principal obstacle à l'intégration de systèmes de santé en ligne durables kpmg mbs 2012
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Selon le Dr. Mark Britnell, Associé et responsable mondial des activités santé chez KPMG (Londres) : « La mise en place des services de santé en ligne nécessite de la conviction et de l'engagement, mais les avantages pour les patients peuvent être immenses s'ils sont correctement mis en place. Notre étude mondiale présente des méthodes pour réussir et met en avant quelques exemples de référence pouvant apporter aux décideurs la confiance et le courage nécessaires pour avancer. »

« Pour que les systèmes de santé en ligne tiennent leurs promesses de réduction des coûts et d'amélioration de la qualité des soins, des cliniciens devront être mobilisés - soit de leur propre initiative, soit en réponse à la demande des patients », précise M. Britnell.

Manchester Business School MBS

« L'utilisateur de smartphone d'aujourd'hui est le patient de demain, qui souhaitera bénéficier d'un meilleur contrôle de sa santé et accès à ses dossiers médicaux », a déclaré Jan De Boer, Directeur mondial de l'informatique des activités santé chez KPMG ( Pays-Bas). « Et au même titre que les patients, les cliniciens ont besoin d'être vus non pas comme une force à convaincre, mais comme un catalyseur du changement. »

Pour apporter un réel changement au système de santé, par la télésanté ou la télémédecine, l'étude met en évidence trois conditions essentielles à son succès : une généralisation massive pour une grande capacité d'innovation , une collaboration étroite entre les acteurs de la santé et une capacité à une remise en question créative.... lire la suite du communiqué de presse KPMG - lien vers le PDF de l'étude "Accelerating Innovation: the power of the crowd (Accélérer l'innovation : la force du nombre)" -


jeudi 22 mars 2012

[VIDAL et CNOM ] Premier baromètre sur les médecins utilisateurs d’un Smartphone : 94% des médecins utilisateurs ont un usage professionnel de leur Smartphone et plus d’un médecin utilisateur sur deux (53%) dispose d’applications médicales

Observatoire VIDAL
15/03/2012 - Réalisé auprès de 2 131 médecins équipés d’un Smartphone en partenariat avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins dans le cadre de l’Observatoire VIDAL des « usages Numériques en santé » -

VIDAL, spécialiste de l'information de référence sur les produits de santé et des services d'aide à la prescription, a créé l'Observatoire des « usages numériques en santé » pour offrir une nouvelle source d'informations sur cette thématique. Pour cette première publication, en association avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), l’Observatoire lance le premier baromètre sur « les médecins utilisateurs d’un Smartphone ». Principaux enseignements de ce baromètre : les médecins utilisent leur Smartphone à des fins professionnelles (94%) et au bénéfice de leurs patients.

7 médecins sur 10 utilisant un Smartphone possèdent un iPhone 
Selon le baromètre, plus de 70% des médecins qui possèdent un Smartphone utilisent un iPhone. Le système Android se place en seconde position avec 18% des utilisateurs, suivi de loin par BlackBerry et Windowsphone avec respectivement 4,2% et 3,5%. L’enquête révèle qu’il en est de même pour les possesseurs de tablettes, puisque sur les 36% des répondants possédant une tablette 87% détiennent un iPad. En termes d’équipement, la marque à la pomme domine donc largement ses concurrents sur le marché des téléphones et des tablettes.

94% des médecins utilisateurs ont un usage professionnel de leur Smartphone
Le Smartphone est devenu un outil quotidien de la pratique de la médecine par ces professionnels de santé. L’utilisation à plus de 81% de la fonction d’agenda abonde également dans ce sens, car dans un contexte marqué par la baisse du nombre de secrétaires dans les cabinets, le Smartphone est en passe de devenir, au même titre que le web, un véritable outil de gestion de leur agenda professionnel. Il est aussi notable que 37% des médecins utilisent régulièrement la fonction dictaphone.

Conseil National de l’Ordre des Médecins CNOM

Plus d’un médecin utilisateur sur deux (53%) dispose d’applications médicales
L’information sur le médicament représente une part importante puisque 53% des médecins utilisateurs ont téléchargé des applications médicales dont 68% concernent les bases de données médicamenteuses et 65% les interactions médicamenteuses. Le Smartphone devient ainsi un véritable outil d’accompagnement pour la prescription.

Les consultations de sites Internet avec un Smartphone sont identiques aux tendances du web
Plus de 9 médecins sur 10 surfent sur internet avec leur Smartphone. Ils se connectent essentiellement aux sites des institutions (51%), des bases de données médicamenteuses (45%) et aux sites d’actualités médicales (42%).

« L'un des grands enseignements de ce baromètre est que le Smartphone, au même titre que le web, est devenu pour le médecin un outil de travail où la consultation de la base de données médicamenteuses est une des applications les plus utilisées » indique Charles Duros, Directeur de la communication et du CRM de VIDAL.

Médecins et Smartphones : un outil de communication au service du patient 
En consultation, 86% des médecins utilisateurs interrogés déclarent laisser leur Smartphone allumé et 81% n’hésitent pas à y répondre s’ils connaissent le numéro. Par ailleurs, l’un des grands enseignements de ce premier baromètre est que plus d’un médecin sur deux communique son numéro à ses patients, une marque de la proximité entre les médecins et leurs patients.

« On voit bien sur l’ensemble des résultats de cette première enquête les bénéfices que les technologies mobiles apportent concrètement pour faciliter les exercices des médecins, ce qui est plus que jamais nécessaire » ajoute Jacques Lucas, Vice-président du CNOM, Délégué général aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en santé.

Cette première enquête n’a révélé aucune différence significative que ce soit entre les médecins généralistes ou spécialistes, libéraux ou salariés ou sur les critères de sexes, d’âge ou de région.

sources : communiqué de presse VIDAL - communiqué de presse CNOM -

mercredi 14 mars 2012

Vidéo : Colloque Industrie du Numérique et de la Santé, 28-29 Février 2012, Bercy

Get Microsoft Silverlight

"Le secteur de la santé et du maintien de l’autonomie est aujourd’hui confonté à de nombreux défis, tels que le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques ou encore les enjeux de la démographie médicale. Il est temps de relever ces immenses défis et les technologies de l’information et de la communication doivent jouer un rôle essentiel pour y répondre. Elles font évoluer les pratiques médicales et les modes de prise en charge des patients, améliorent la qualité des soins, réduisent les déplacements ou encore permettent aux patients de rester plus longtemps à leur domicile . Elles rendent le diagnostic médical plus performant et les traitements plus sûrs, avec une meilleure maîtrise des coûts..." (extrait de l'Edito ) 

source : Colloque «Industries du Numérique et de la Santé» 28 et 29 février 2012 -

jeudi 8 mars 2012

Canada : la valeur des dossiers de santé électroniques bien au-delà des soins

Inforoute Santé du Canada
2 mars 2012 (Toronto, ON)- Protection intégrée de la vie privée – à la conception, non au hasard - L’inclusion et la mise en œuvre de la Protection intégrée de la vie privée (PIVP) dans les systèmes de dossiers de santé électroniques (DSE) partout au Canada nous permettra de tirer partie de la richesse de l’information sur la santé stockée dans ces systèmes, tout en protégeant la vie privée des patients, selon un nouveau rapport rendu public [...] au Toronto Board of Trade.

« En incorporant les principes de la Protection intégrée de la vie privée dans tout ce qui entoure les DSE, on peut concilier le droit individuel à la confidentialité et l’accès à l’information sur la santé à des fins qui profitent à l’ensemble de la société, comme la recherche – une combinaison gagnante », dit Ann Cavoukian, Commissaire à l'information et à la protection de la vie privée/Ontario.

Ann Cavoukian et Richard Alvarez, président et chef de la direction d’Inforoute Santé du Canada (Inforoute), sont les coauteurs du rapport intitulé : "L’intégration de la confidentialité dans la conception des dossiers de santé électroniques pour permettre de multiples fonctionnalités : une situation où tout le monde gagne." Ils y soutiennent qu’il est souhaitable de continuer d’utiliser à diverses fins autorisées l’information des DSE, mais que ces utilisations doivent se faire de manière à respecter les droits individuels à la vie privée, tout en étant bénéfiques au réseau de santé pour tous les Canadiens.

« Une fois les DSE entièrement implantés, leur valeur s’étendra bien au-delà d’un accès accru, d’une meilleure qualité et d’un gain de productivité dans le réseau de santé, dit Richard Alvarez. Imaginez avoir accès à des renseignements sur la santé fondés sur des données démographiques précises pour aider à prévoir et à prévenir des éclosions de maladies infectieuses ou à gérer de façon proactive les maladies chroniques. Les DSE peuvent nous aider à y arriver, mais la protection de la confidentialité doit être prise en compte dès le début et intégrée dans la conception et la mise en œuvre de ces systèmes. »

Le rapport souligne que l’utilisation de l’information sur la santé à d’autres fins que les soins directs à une personne, telles que la recherche ou la planification dans le réseau de santé, n’est pas une nouvelle entreprise. Cette information est utilisée à de telles fins depuis longtemps et des mesures sont en place pour protéger la vie privée des Canadiens, y compris les lois et les politiques sur la protection des renseignements personnels, ainsi que des organismes de surveillance pour en assurer le respect.



Le rapport décrit comment, avec les DSE, il sera plus facile, plus rapide et moins coûteux de mettre à profit l’information sur la santé dans une gamme d’utilisations extrêmement bénéfiques. On y présente quelques outils et lignes directrices pour aider à résoudre les problèmes liés à la confidentialité qui peuvent surgir, notamment, les principes de la Protection intégrée de la vie privée, le Recueil des notions communes parrainé par Inforoute et la pratique d’anonymisation de l’information comme première étape clé pour réduire les risques liés à la protection de la confidentialité.

« D’emblée, l’approche devrait être que l’information soit strictement anonymisée lorsqu’elle est utilisée à des fins qui dépassent la prestation des soins de santé », dit la commissaire Cavoukian.

Des études indiquent que les Canadiens ne sont pas contre l'idée d'utiliser l'information des DSE à de telles fins, pourvu que des protections soient mises en place pour en garantir la confidentialité et la sécurité. Le rapport appuie sur la nécessité de transparence dans la façon dont l'information des DSE est gérée et protégée.

« Bien que des éléments clés aient déjà été mis en œuvre pour permettre l’utilisation garante de la confidentialité de l’information des DSE à des fins multiples, il reste encore des enjeux dont nous devons tenir compte tout au long de cette démarche, ajoute Richard Alvarez. Cerner ces enjeux était une des raisons de produire ce rapport. »... lire la fin du communiqué de presse Inforoute Santé du Canada -

mercredi 15 février 2012

Cinquième conférence internationale sur la télésanté du 15 au 17 février 2012 à Innsbruck, en Autriche

The International Association of Science and Technology for Development IASTED
La cinquième conférence internationale sur la télésanté aura lieu du 15 au 17 février 2012 à Innsbruck, en Autriche.

Le secteur des soins de santé adopte souvent une technologie qui répond aux nouveaux besoins au sein de la société. Les développements récents en technologie de la communication ont énormément facilité l'échange d'informations et d'expertise.

La télésanté est un domaine émergent dans lequel les services de santé sont transmis sur une longue distance à l'aide de technologies telles que la vidéoconférence, Internet, l'imagerie différée, la diffusion en flux de médias, les satellites et les communications sans fil. La télésanté est un domaine très prometteur qui aura un impact sur les façons dont la santé clinique, l'éducation en matière de santé, la santé publique et l'administration de la santé sont évoquées.

L'évènement vise à être un forum pour les chercheurs et les médecins intéressés par les progrès et les applications de télésanté pour échanger les derniers résultats, recherches et idées.

mercredi 8 février 2012

[Orange] e-santé : Connected Hospital s’enrichit de nouveaux services pour améliorer la prise en charge et le confort des patients

Paris, 07 février 2012 -
  • un nouveau terminal multimédia développé par Philips 
  • un dispositif de traçabilité WiFi pour localiser le matériel médical et contrôler les produits biomédicaux 
Orange Business Services et Philips associent leur savoir-faire pour proposer une solution innovante aux établissements de soins

Le système multimédia, CareServant, développé par Philips et intégré par les équipes d’Orange Business Services permet :
  • d’offrir davantage d’autonomie et de confort aux patients : services multimédia (télévision, radio, téléphone, jeux, Internet), consultation d’informations médicales et pédagogiques, accès à des contenus et des services propres à l’établissement (livret d’accueil, commande des repas…). 
  • de proposer au personnel soignant un accès direct et sécurisé aux données médicales des patients à leur chevet : désormais déchargé de nombreuses tâches administratives et hôtelières répétitives, le personnel soignant peut se consacrer essentiellement aux soins des patients. 
  • d’améliorer l’attractivité et la rentabilité de l’hôpital : des économies sont réalisées via l’optimisation de l’organisation et les services additionnels (TV, radio, téléphonie, internet, vidéo à la demande) génèrent pour l’établissement des revenus complémentaires. 



Le rapprochement de ces deux acteurs de la santé garantit aux centres de soins une solution de pointe fiable, sécurisée et pérenne. Michèle Lesieur, Directeur Général de Philips Healthcare France et Président de Philips France précise : « Couplées au savoir-faire d’Orange Business Services, opérateur intégrateur, nos solutions permettent de faire tomber les barrières entre les différents services hospitaliers, pour transformer les centres de soins en véritables hôpitaux connectés».

traçabilité WiFi : un dispositif performant pour optimiser la gestion des soins en temps réel 

Pour les hôpitaux et professionnels de santé les bénéfices de la traçabilité WiFi sont multiples :
  • optimisation de la gestion des équipements : il est possible de localiser le matériel médical à tout moment et de se prémunir contre le vol, la dégradation, la pénurie ou l’excès d’équipement médical grâce à un système d’alerte. 
  • meilleur contrôle du circuit des produits biomédicaux et de leur conservation : les produits hospitaliers peuvent être suivis de leur réception jusqu’à leur utilisation. Il est possible de contrôler en permanence la température et l’humidité des équipements réfrigérés ainsi que les espaces de stockage, dans le respect des normes et de la réglementation. 
  • amélioration du parcours des patients : le suivi de la disponibilité de l’équipement au sein de l’hôpital permet de réduire le temps d’attente lié à l’indisponibilité d’un matériel. 
connected Hospital : des services innovants pour une organisation optimisée des soins


Connected Hospital Orange

Connected Hospital, solution modulaire lancée en 2007 par Orange, est une plateforme interactive de communication intégrée dédiée aux établissements de soins. Elle permet d’assurer un meilleur suivi de l’activité, d’améliorer la qualité des soins dispensés, d’accroître le confort et la sécurité des patients et d’accompagner chaque établissement de santé à son rythme, avec :
  • des outils de communication pour les patients : des terminaux multimédia, une solution de télévision interactive (Room TV) 
  • des services innovants pour optimiser l’organisation des soins : joignabilité accrue, fluidité de la circulation des données patients, optimisation du travail du personnel en réduisant les tâches répétitives une protection renforcée des patients (bracelet prévention de fugue, appel infirmière) et du personnel (dispositif d’alarmes pour le travailleur isolé) 
  • l’accompagnement d’Orange Business Services de bout-en-bout : depuis le conseil en amont du projet en passant par l’installation et l’exploitation jusqu’à la maintenance des matériels.
source : communiqué de presse Orange -

jeudi 2 février 2012

eTACT, un nouveau programme du Conseil de l’Europe qui va permettre aux patients de vérifier l’authenticité de leurs médicaments sur leurs smartphones ou sur internet

Conseil de l’Europe
Strasbourg, 01.02.2012 - Un nouveau programme du Conseil de l’Europe permettra aux patients de vérifier l’authenticité d’un médicament

Le Conseil de l’Europe et sa Direction européenne de la Qualité du Médicament & Soins de Santé (DEQM) ont lancé « eTACT », un service informatique de traçabilité qui permettra aux patients de vérifier l’authenticité de leurs médicaments sur leurs smartphones ou sur internet.

« eTACT » – un élément de la stratégie globale du Conseil de l’Europe en matière de lutte contre les faux médicaments – est un service public qui couvre l’ensemble des médicaments de la chaîne légale d’approvisionnement et sera ouvert, entre autres, aux 36 états membres de la Commission européenne de Pharmacopée.

À une étape critique du développement de systèmes de lutte contre la contrefaçon en Europe, « eTACT » apportera une contribution majeure en offrant un service de traçabilité sécurisé, interopérable, efficace, rentable et flexible pour protéger la santé publique.

Des consultations, des ateliers techniques et une série de webinaires pour les autorités européennes et organisations de patients concernées seront organisés dans les mois à venir en vue d’aider les utilisateurs à comprendre le projet et de recueillir des idées pour créer un environnement optimal de traçabilité des médicaments.

Direction européenne de la Qualité du Médicament et Soins de Santé DEQM

Contexte

Les 26-27 janvier 2012, la DEQM a organisé un atelier réunissant toutes les parties concernées - acteurs métier (EFPIA, EGA, PGEU et EAHP, entre autres), autorités réglementaires et organisations de patients (comme l’Alliance internationale des Organisations de Patients, IAPO) - pour présenter le projet et mettre en place un forum international d’échange d’expériences et d’opinions. Quatre-vingt cinq participants en provenance de 22 pays (d’Europe et au-delà) ont participé à la réunion à Strasbourg.

Le but de l’atelier était de fournir à ces intervenants une meilleure compréhension du projet, grâce à une version de démonstration de l’outil qui a permis de montrer la flexibilité d’eTACT et son interopérabilité avec les systèmes nationaux existants. Une grande partie des discussions a d’autre part été consacrée à l’examen de questions techniques et politiques, comme la question du coût, et au recueil de commentaires pour faciliter l’affinage du modèle.

L’atelier a été un succès, avec la démonstration de la robustesse du service eTACT appliqué à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, en intégrant les divers systèmes des intervenants. Des questions cruciales ont également fait l’objet de discussions pendant ces deux journées. En ce qui concerne la question stratégique du coût, les résultats d’une première étude de l’étude d'évolutivité d’eTACT ont été présentés. L’outil eTACT est efficace et rentable, mais le « benchmarking » ne sera réalisable que lorsque les autres intervenants seront en mesure de partager des données chiffrées transparentes et concrètes des coûts pour leurs différentes approches.

En tant qu’organisation intergouvernementale paneuropéenne, la DEQM occupe une place privilégiée pour faire office de tiers de confiance pour la gouvernance indépendante d’un service ouvert à tous les acteurs, et ainsi assurer la protection des données. L’Alliance internationale des Organisations de Patients a tout particulièrement salué l’initiative de la DEQM d’ouvrir le service aux patients et elle a mis l’accent sur l’importance, outre le coût, de la valeur ajoutée pour les patients.

source : communiqué de presse du Conseil de l’Europe -

lundi 30 janvier 2012

Suisse : 84% des personnes interrogées déclarent avoir fait au moins une fois des recherches sur Internet concernant des informations médicales

Swisscom
Berne, 30 janvier 2012Les patients s’informent de plus en plus sur Internet 

Une étude commandée par Swisscom montre que les patients vérifient de plus en plus leurs diagnostics sur Internet et abordent avec leur médecin les informations fournies par le Net. Par ailleurs, l’enquête montre que l’intérêt d’un dossier médical électronique permettant la consultation des données personnelles est reconnu et particulièrement apprécié par les personnes âgées.

Swisscom a commandité une étude représentative concernant les habitudes comportementales en matière de santé sur Internet et les réseaux sociaux . Cette étude révèle que les décisions des patients en matière de choix thérapeutique, de traitement médical ou de régime d'assurance sont de plus en plus influencées par Internet et les réseaux sociaux. Ainsi, 84% des personnes interrogées déclarent avoir fait au moins une fois des recherches sur Internet concernant des informations médicales. Les informations les plus fréquemment recherchées concernent les symptômes, les maladies et les possibilités de traitement. Les communautés numériques sur les portails de santé et les forums de discussion jouent un rôle décisif dans la recherche d'information.

Internet est utilisé comme source d'information quelle que soit la classe d'âge, mais selon des modalités différentes. Les personnes entre 16 et 30 ans recherchent avant tout leurs informations sur Wikipédia. L'étude démontre que les plus jeunes ont une attitude plus critique vis-à-vis des informations obtenues. On peut en déduire que la "génération Internet" est mieux à même d'évaluer les sources sur le Net. En revanche, les personnes âgées privilégient l'entretien personnel avec un médecin, et la plupart du temps, ne s'informent sur Internet qu'après leur consultation chez le médecin.

Les informations recherchées et les témoignages influent également sur le comportement des patients. Plus d'un tiers des personnes interrogées ont déjà pris ou annulé un rendez-vous chez le médecin sur cette base, ou modifié leur traitement médical, même si la source d'information n'est pas forcément fiable d'un point de vue médical . Plus de la moitié des personnes interrogées parlent à leur médecin des informations qu'elles ont trouvées sur Internet. Pour le secteur de la santé, ce comportement représente une opportunité. Les patients pourraient bénéficier d'informations de qualité professionnelle par le biais d'une meilleure implantation sur Internet et les réseaux sociaux.

Une volonté d'autonomie dans la gestion du dossier médical personnel

Par ailleurs, l'étude évaluait ce que pensent les Suisses de l'archivage électronique de leur dossier médical. Deux tiers des personnes interrogées souhaiteraient pouvoir présenter leurs résultats d'analyse, leurs radios ou leurs mesures de tension artérielle à un nouvel interlocuteur médical. De plus, 70% des personnes interrogées aimeraient pouvoir consulter leur dossier personnel de manière sécurisée sur Internet. L'étude révèle par ailleurs que l'archivage numérique du dossier médical personnel prend d'autant plus d'importance que l'âge des personnes concernées est élevé.

source : communiqué de presse Swisscom - Swisscom sur le marché de la santé -

jeudi 26 janvier 2012

GrippeNet.fr : nouveau système de surveillance de la grippe sur internet

grippenet_fr
Un nouveau système de surveillance de la grippe, GrippeNet.fr,a été lancé par l’équipe du réseau Sentinelles (unité mixte de recherche 707, InsermUPMC) et l’Institut de Veille Sanitaire. Ce système de surveillance a pour objectif de recueillir directement auprès de la population française des données épidémiologiques sur la grippe, grâce à Internet.

Il s’agit d’une expérimentation pour laquelle la participation de la population sera déterminante. Jusqu'à cette année, la surveillance de la grippe en France était réalisée à l'aide d'informations collectées par des médecins libéraux volontaires et un réseau de laboratoires et hôpitaux. Les données recueillies par GrippeNet.fr n’auront pas vocation à remplacer les informations validées par des professionnels de santé. En revanche, elles pourront apporter des informations complémentaires, notamment sur les personnes qui ne consultent pas leur médecin généraliste.

Le principe est le suivant : le site Internet permet à toute personne majeure qui le souhaite, malade ou non malade, et résidant en France métropolitaine, de participer à la surveillance de la grippe, de façon anonyme et volontaire. Pour cela, quelques minutes suffisent. Lors de l'inscription sur le site, seule une adresse email est demandée. Après avoir rempli un questionnaire précisant son profil, le participant est invité chaque semaine à remplir un bref questionnaire récapitulant les symptômes qu’il a eus ou non depuis sa dernière connexion (fièvre, toux…). Ces données anonymes sont immédiatement analysées et contribuent en temps réel à la surveillance de la grippe en France. La participation à ce programme ne se substitue évidemment pas à une visite chez son médecin généraliste.

la france sur grippenet_fr le 26 janvier 2012
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GrippeNet.fr est un projet financé par les pouvoirs publics. Ce projet s’intègre dans une vaste démarche européenne de surveillance des épidémies, et à ce titre, s’insère dans le projet européen Epiwork, financé par la commission européenne, visant à mettre en place des infrastructures de surveillance et de modélisation des épidémies en Europe. Le projet a obtenu un vif intérêt aux Pays-Bas où plus de 25 000 personnes se sont inscrites dès la première saison, et où plus de 50 000 personnes ont participé au suivi durant au moins une saison, soit 0,30 % de la population du pays. Les informations sont disponibles sur le site Internet général du projet européen (Epiwork), ou sur celui consacré plus spécifiquement à la surveillance de la grippe (Influenzanet). L’Allemagne, l’Autriche, la Suède et la Suisse rejoignent comme la France le projet Influenzanet cette année. En décembre 2011, dans les six pays, dont l’Angleterre et l’Italie, déjà dotés d’un système comparable à GrippeNet.fr, plus de 35 000 européens participaient à la surveillance.

sources : communiqué de presse Inserm - communiqué de presse Université Pierre et Marie Curie UPMC -

mardi 24 janvier 2012

MediGuard, un service de Quintiles, propose un hébergement sûr aux ex-utilisateurs de Google Health

Quintiles
Forte de 2,5 millions de membres, la communauté de patients MediGuard offre un hébergement sûr aux ex-utilisateurs de Google Health


Lancé il y a quatre ans, le service de Quintiles prospère tandis que la plateforme Google cessera de fonctionner à la fin de l'année

Avec l'avènement de la nouvelle année, les patients et parents des membres du réseau Google Health à présent disparu peuvent encore trouver une option en ligne bien établie, florissante et prospère pour la gestion des informations de santé personnelles grâce au service MediGuard.org de Quintiles.

Géré par le prestataire international de services biopharmaceutiques, Quintiles, MediGuard.org a attiré plus de 2,5 millions de patients depuis sa création en 2007 en fournissant des services gratuits de surveillance des médicaments, et lance à présent une invitation ouverte aux anciens utilisateurs de Google Health.

« Nous adressons une invitation ouverte à tous les patients dont le service assuré par Google Health a été arrêté », a déclaré David Coman, vice-président général et directeur de sa nouvelle unité de soins numérique chez Quintiles. « MediGuard est un service gratuit et fonctionnel qui offre une surveillance des médicaments très efficace et promeut la sécurité des patients. En fonction de cet objectif spécifique, nous avons bâti une communauté d'une envergure que Google a estimé ne pas pouvoir atteindre avec sa plateforme de santé. »

Google Health a été arrêté le 1er janvier 2012. En annonçant cette fermeture en juin dernier, Google a expliqué que le service « n'a pas atteint l'échelle que nous espérions. »

M. Coman a ajouté : « Google Health était un concept génial, mais pour que des services de soins en ligne fonctionnent, il faut qu'ils offrent un avantage évident aux patients qui s'y abonnent. Le service MediGuard est un outil convivial aidant les patients à maintenir un mode de vie sain tout en continuant le régime de médicaments multiples que beaucoup prennent pour diverses conditions. »

MediGuard.org France
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Les patients qui s'abonnent à MediGuard peuvent stocker des données sur leur propre utilisation des médicaments et ces données sont protégées par une politique de confidentialité robuste et une plateforme sécurisée. Cela permet au service de détecter d'éventuelles interactions médicamenteuses dangereuses et d'afficher des alertes de sécurité concernant les médicaments du patient. Le service propose aussi les avis des autres patients sur les effets secondaires et d'autres informations importantes... lire la fin du communiqué de presse de Quintiles en français - communiqué de presse Quintiles en anglais -

mercredi 18 janvier 2012

Vidéo de Novartis : "SMS for Life"



sources : "SMS for Life" - video : "SMS for Life" is expanding -

Google Earth : suivre l'évolution de la grippe dans le monde entier

Google Earth : suivre l'évolution de la grippe dans le monde entier

Google Suivi de la grippe : Comment ça marche ?

Certains termes de recherche sont des indicateurs efficaces de la propagation de la grippe. Google Suivi de la grippe rassemble donc des données de recherche Google pour fournir une estimation quasiment en temps réel de cette propagation à l'échelle mondiale.

Google Suivi de la grippe

Chaque semaine, des millions d'utilisateurs du monde entier recherchent des informations ayant trait à la santé. Naturellement, Google enregistre davantage de recherches sur la grippe durant la saison des grippes, sur les allergies pendant la saison des allergies et sur les coups de soleil au cours de la période estivale. On peut constater tous ces phénomènes sur Google Tendances des recherches. Cependant, est-il possible de créer un modèle précis et fiable, représentant un phénomène réel, à partir de simples tendances constatées dans les requêtes de recherche ?

Google a en effet remarqué une corrélation étroite entre le nombre d'internautes qui recherchent des termes liés à la grippe et le nombre de personnes présentant les symptômes de cette maladie. Fort heureusement, les personnes qui recherchent le terme "grippe" ne sont pas toutes malades, mais une corrélation se dessine lorsque toutes les requêtes de recherche sont rassemblées. La vérification du nombres des requêtes sur Google par rapport aux données des systèmes de surveillance conventionnels a démontré que la fréquence de nombreuses requêtes augmente au moment de la saison des grippes. Par conséquent, Google peut estimer la progression de la grippe dans des pays ou régions du monde en comptabilisant ces requêtes. Par ailleurs, les résultats de Google ont fait l'objet d'une publication dans la revue spécialisée Nature.



[...]

Mais, pourquoi générer des estimations à partir d'une synthèse des requêtes de recherche ? Le système conventionnel de surveillance de la grippe est primordial, mais la plupart des agences se limitent à un pays ou à une région, et leurs estimations ne sont mises à jour qu'une fois par semaine. Google Suivi de la grippe propose, quant à lui, des données relatives à plusieurs pays du monde actualisées quotidiennement. Il vient donc compléter les systèmes en place.

Pour les épidémiologistes, il s'agit d'une avancée importante, car plus une nouvelle maladie est détectée rapidement, plus il est possible de réduire le nombre de personnes affectées. Si une nouvelle souche du virus de la grippe apparaît dans certaines conditions, une pandémie pourrait provoquer des millions de morts (comme cela s'est produit en 1918). Les pouvoirs publics et les professionnels de santé pourraient utiliser les estimations à jour de Google pour mieux répondre aux épidémies saisonnières et aux pandémies.



source : Google Suivi de la grippe : Comment ça marche ? - Lien vers téléchargement version animée des données recueillies par Google Suivi de la grippe dans Google Earth - Quels organismes ont fourni les données de chaque pays ou région relatives à la grippe ? -