jeudi 2 février 2012

eTACT, un nouveau programme du Conseil de l’Europe qui va permettre aux patients de vérifier l’authenticité de leurs médicaments sur leurs smartphones ou sur internet

Conseil de l’Europe
Strasbourg, 01.02.2012 - Un nouveau programme du Conseil de l’Europe permettra aux patients de vérifier l’authenticité d’un médicament

Le Conseil de l’Europe et sa Direction européenne de la Qualité du Médicament & Soins de Santé (DEQM) ont lancé « eTACT », un service informatique de traçabilité qui permettra aux patients de vérifier l’authenticité de leurs médicaments sur leurs smartphones ou sur internet.

« eTACT » – un élément de la stratégie globale du Conseil de l’Europe en matière de lutte contre les faux médicaments – est un service public qui couvre l’ensemble des médicaments de la chaîne légale d’approvisionnement et sera ouvert, entre autres, aux 36 états membres de la Commission européenne de Pharmacopée.

À une étape critique du développement de systèmes de lutte contre la contrefaçon en Europe, « eTACT » apportera une contribution majeure en offrant un service de traçabilité sécurisé, interopérable, efficace, rentable et flexible pour protéger la santé publique.

Des consultations, des ateliers techniques et une série de webinaires pour les autorités européennes et organisations de patients concernées seront organisés dans les mois à venir en vue d’aider les utilisateurs à comprendre le projet et de recueillir des idées pour créer un environnement optimal de traçabilité des médicaments.

Direction européenne de la Qualité du Médicament et Soins de Santé DEQM

Contexte

Les 26-27 janvier 2012, la DEQM a organisé un atelier réunissant toutes les parties concernées - acteurs métier (EFPIA, EGA, PGEU et EAHP, entre autres), autorités réglementaires et organisations de patients (comme l’Alliance internationale des Organisations de Patients, IAPO) - pour présenter le projet et mettre en place un forum international d’échange d’expériences et d’opinions. Quatre-vingt cinq participants en provenance de 22 pays (d’Europe et au-delà) ont participé à la réunion à Strasbourg.

Le but de l’atelier était de fournir à ces intervenants une meilleure compréhension du projet, grâce à une version de démonstration de l’outil qui a permis de montrer la flexibilité d’eTACT et son interopérabilité avec les systèmes nationaux existants. Une grande partie des discussions a d’autre part été consacrée à l’examen de questions techniques et politiques, comme la question du coût, et au recueil de commentaires pour faciliter l’affinage du modèle.

L’atelier a été un succès, avec la démonstration de la robustesse du service eTACT appliqué à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, en intégrant les divers systèmes des intervenants. Des questions cruciales ont également fait l’objet de discussions pendant ces deux journées. En ce qui concerne la question stratégique du coût, les résultats d’une première étude de l’étude d'évolutivité d’eTACT ont été présentés. L’outil eTACT est efficace et rentable, mais le « benchmarking » ne sera réalisable que lorsque les autres intervenants seront en mesure de partager des données chiffrées transparentes et concrètes des coûts pour leurs différentes approches.

En tant qu’organisation intergouvernementale paneuropéenne, la DEQM occupe une place privilégiée pour faire office de tiers de confiance pour la gouvernance indépendante d’un service ouvert à tous les acteurs, et ainsi assurer la protection des données. L’Alliance internationale des Organisations de Patients a tout particulièrement salué l’initiative de la DEQM d’ouvrir le service aux patients et elle a mis l’accent sur l’importance, outre le coût, de la valeur ajoutée pour les patients.

source : communiqué de presse du Conseil de l’Europe -