mardi 6 décembre 2011

Symposium de la Fondation Novartis sur l'impact des technologies de l'information et de la communication sur la démocratisation et le développement

Fondation Novartis pour un Développement Durable
Bâle, le 2 décembre 2011 - Le symposium de la Fondation Novartis examine l'impact des technologies de l'information et de la communication sur la démocratisation et le développement
  • Des experts analysent comment les applications de télésanté améliorent l'accès à des soins de qualité et contribuent à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de santé. 
  • Le symposium aborde le rôle des plates-formes de médias sociaux dans le Printemps arabe ainsi que l'impact de la pénétration de la téléphonie mobile sur le continent africain. 
  • Le symposium annuel de la Fondation Novartis constitue une importante plate-forme de dialogue sur les questions de politique du développement. - 

Un panel d'experts des médias, des technologies et de la santé se réunit aujourd'hui [2 décembre 2011]  à Bâle, en Suisse, dans le cadre du symposium 2011 de la Fondation Novartis pour un Développement Durable. Ce symposium est consacré à la question suivante : « Nouveaux médias : moteurs de la démocratisation et du développement ? » Il s'agit d'explorer dans quelle mesure les technologies modernes des télécommunications ont le pouvoir de transformer les pays en développement - et, plus spécifiquement, comment exploiter ces technologies pour améliorer l'accès aux soins.

Novartis

« Je pense que l'adoption rapide des technologies dans les pays émergents nous donne une occasion sans précédent d'utiliser ce pouvoir pour améliorer notablement et rapidement l'accès à des soins de qualité », affirme Joseph Jimenez, CEO de Novartis. « Novartis entend être un leader dans ce domaine et travailler en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations internationales, les ONG et l'industrie pour trouver et développer des solutions innovantes et les diffuser auprès des patients qui en ont besoin. »

Plusieurs intervenants mettent l'accent sur les nouveaux médias au sens large et sur le rôle qu'ils jouent pour la démocratisation. Zahi Alawi, journaliste et expert des médias en ligne, et Astrid Frefel, une journaliste suisse installée en Egypte, commencent par analyser le rôle de Facebook et d'autres plates-formes de médias sociaux dans les récentes révolutions qui balayent le monde arabe.

June Arunga, CEO d'Open Quest Media LLC, examine ensuite l'impact de la pénétration de la téléphonie mobile sur le continent africain. Sa présentation souligne les changements fondamentaux qu'une large adhésion à ce média peut potentiellement générer en termes de mobilité et de productivité, et en quoi l'Afrique de demain risque d'être différente de celle d'aujourd'hui.

Un autre groupe d'experts se penche de plus près sur le potentiel des technologies de l'information et de la communication (TIC) en termes d'amélioration de l'accès à des soins de qualité, puis sur la contribution de ces technologies à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de santé.

objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies

Les nouveaux médias sont en train de transformer radicalement nos modes de vie », souligne Klaus M. Leisinger, Président et Directeur de la Fondation Novartis pour un Développement Durable. « Il est crucial que personne ne reste à l'écart de la nouvelle société mondiale du savoir que nous construisons. Les interactions accrues rendues possibles par les technologies de l'information et de la communication peuvent contribuer à surmonter les difficultés qui se font jour dans notre monde globalisé. »

Hamadoun Touré, Secrétaire général de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), examine à la loupe les opportunités en matière de santé mobile et de télémédecine, ainsi que les enseignements en résultant. « Les TIC peuvent être un important moteur de développement social et économique », dit-il. « Les applications de m-santé, en particulier, peuvent fournir des services de soins primaires de qualité qui sont abordables, durables, et qui répondent aux besoins des patients en zone rurale. »

Suvi Lindén, ancien Ministre finlandais de la communication et envoyée spéciale de l'UIT à la Commission « Le large bande au service du développement numérique », aborde la question d'une meilleure coordination des multiples initiatives dans le domaine de la télésanté et propose de créer une plate-forme mondiale pour mieux connecter et planifier ces initiatives.

Alexander Schulze, Access Program and Research Manager au sein de la Fondation Novartis, donne un exemple concret de la manière dont les TIC peuvent contribuer à évaluer et améliorer la qualité des services dans les structures de santé. La technologie innovante qu'il présente a été développée en collaboration avec Vodafone et est en cours d'introduction dans le cadre du projet ACCESS de la Fondation, dans les zones rurales de Tanzanie.

La Fondation Novartis a été précurseur dans plusieurs autres projets liés à la télésanté. Avec l'Organisation mondiale de la Santé, elle a développé ICATT, un outil en ligne visant à développer la formation sur les maladies infantiles à l'échelle mondiale, et elle travaille actuellement sur un outil similaire consacré à la santé des mères et des nourrissons. Au Ghana, la Fondation a collaboré avec le projet Villages du Millénaire pour mettre en place une approche de télémédecine visant à aider le personnel de santé en zone rurale.

ICATT oms novartis

Le projet SMS for Life, dirigé par Novartis, est un autre exemple d'utilisation des technologies mobiles pour résoudre un problème de santé complexe - en l'occurrence, le traitement de la malaria dans les zones rurales d'Afrique subsaharienne. SMS for Life s'appuie sur des téléphones portables et des systèmes de cartographie électronique pour résoudre les problèmes de rupture de stock d'antipaludéens dans des pays où la maladie est endémique.

Sir Richard Feachem, Professeur de santé internationale à l'Université de Californie, San Francisco et Berkeley, et Directeur du Groupe santé internationale à l'UCSF Global Health Sciences, revient ensuite sur une perspective plus large et examine comment il conviendrait de réformer la coopération en matière de développement pour qu'elle intègre la révolution technologique et soit prête pour le XXIe siècle.

 La portée du symposium de cette année dépasse le simple examen de l'impact des technologies sur les soins dans les pays en développement : il s'agit bien davantage d'analyser comment mettre à profit les médias modernes et les réseaux sociaux pour relever quelques-uns des défis les plus récurrents de la société, tout en tenant compte des obstacles, des risques et des limites des tendances actuelles... suite du communiqué de presse de la Fondation Novartis pour un Développement Durable -